Abstracts
Résumé
Dans cet article consacré à l’accentuation italienne, nous défendons l’hypothèse selon laquelle la terminaison verbale de personne 6 /no/ a été morphologiquement réinterprétée par les sujets parlants comme un clitique pluriel. Nous allons montrer que cette hypothèse est empiriquement motivée tant par des données internes au système actuel de l’italien standard que par les résultats d’enquêtes historiques et dialectologiques. Cette analyse permettra de légitimer la contrainte phonologique, jusqu’ici sujette à discussions, selon laquelle la place de l’accent est limitée à l’une des trois dernières syllabes du mot.
Abstract
The aim of this paper is to support the hypothesis that the Italian verbal ending of person 6 /no/ has been morphologically reanalyzed by the speakers as a clitic marking the plural. We will demonstrate that this hypothesis is empirically motivated by internal evidence from the system of contemporary standard Italian, as well as by the results of historical and dialectological investigations. This analysis legitimates the phonological constraint, still subject to debate, according to which the position of stress is limited to one of the last three syllables of the word.
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