Abstracts
Résumé
La disparité entre la performance scolaire des enfants des groupes majoritaire et minoritaire devrait normalement diminuer avec les années de scolarisation. C’est pourtant l’inverse qui se produit et ce paradoxe, bien connu des chercheurs dans le domaine, n’a pas encore reçu d’explication satisfaisante.
Cet article se propose de tracer les grandes lignes d’un cadre théorique qui, tout en aidant à saisir la grande complexité du problème, permet d’approfondir la compréhension d’un de ses aspects : l’interaction entre la culture et la cognition.
La théorie des schémas est utilisée pour expliquer certaines difficultés rencontrées dans la pratique de la lecture et de l’écriture, en se basant sur le fait que des expériences culturelles disparates donnent lieu au développement de schémas distincts chez les individus de cultures différentes.
Le processus de scolarisation, qui devrait consister à étendre le répertoire de schémas cognitifs, sociaux et linguistiques de l’enfant est à l’origine d’un aspect du paradoxe étudié; en étant axés sur les habiletés de base, les programmes scolaires offrent un contexte peu propice au développement de certains schémas cognitifs essentiels.
Abstract
The disparity between the scholastic performance of children belonging to majority and minority groups should normally decrease with schooling. Nevertheless, it is the opposite that is observed and this paradox, well-known to the researchers in this field, has not yet received a satisfactory explanation.
This paper proposes to sketch the main lines of a theoretical framework that helps to understand the great complexity of the problem and allows a deeper comprehension of one of its aspects: the interaction between culture and cognition.
Schema theory is used to explain certain difficulties in reading and writing, based on the fact that differences in cultural experiences give rise to the development of different schemas for individuals coming from different cultures.
The schooling process, which should contribute to extending the repertory of the child's cognitive, social and linguistic schemas, is in fact at the origin of one aspect of the paradox in question; being centrated on basic skills, scholastic programs offer a context that is not conductive to the emergence of certain essential cognitive schemas.
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