Abstracts
Résumé
Après un bref rappel des conceptions traditionnelles (arabes et occidentales) de la structure des syllabes « lourdes » de l’arabe classique, et la mise en évidence de certaines inadéquations descriptives de ces conceptions, on compare deux modèles actuels visant à rendre compte dans le cadre de la phonologie générative métrique de la structure de ces syllabes : le modèle de McCarthy (1979) qui postule pour toutes ces syllabes une rime branchante, et un modèle concurrent qui considère le dernier C des syllabes CVC comme simplement Chomsky-adjoint à une syllabe de type CV. Divers arguments sont proposés en faveur de ce modèle.
Abstract
After a short reminder on Arab and Western scholars traditional ideas on the structure of "heavy" syllables in Classical Arabic showing some descriptive inadequacies on these ideas, two recent models which try to account for the structure of these syllables in the framework of generative metric phonology are compared: McCarthy's (1979) model which postulates a branching rime for all heavy syllables, and a rival model which considers the last C in CVC syllables as merely Chomsky-adjoined to a CV type syllable. Different arguments are proposed in support of the latter model.