Abstracts
Résumé
À la suite de J. L. Austin, on a dit que si (if) n’était pas causal ni conditionnel dans les exemples du type II y a des biscuits, si tu as faim, en alléguant, notamment, que ce type d’énoncés n’est pas logiquement contraposable. Or ce type d’argument n’est plus recevable à l’état brut, depuis qu’on a pris conscience que le sens des énonciations peut résulter de l’interférence de la potentialité sémantique générale des formes grammaticales avec les circonstances pragmatiques de leurs emplois.