Abstracts
Résumé
Même si la réforme de l’Organisation des Nations unies est discutée depuis longtemps, un processus de réflexion et de modification des structures semble maintenant sérieusement engagé. On cherche à rendre l’organisation administrativement plus efficace, tout en tentant d’améliorer ses capacités pour atteindre les buts fixés dans la Charte. C’est ainsi que le monde a assisté à la dissolution de la Commission des droits de l’homme et à son remplacement par le Conseil des droits de l’homme, qui est devenu le dépositaire des espoirs de paix et d’égalité. Il demeure toutefois plusieurs autres organes dont le fonctionnement et la structure sont à moderniser, au premier rang desquels se trouve le Conseil de sécurité. Le Canada s’est sérieusement engagé dans ce mécanisme de réformes. Ce texte expose la position adoptée par le Canada dans ce processus afin de vérifier dans quelle mesure ce pays, qui se veut le chantre de la protection des droits humains sur la scène internationale, concrétise ses propos dans la mise sur pied des moyens de protection. Il est ainsi permis de constater un dynamisme qui a notamment conduit, en 2005, à l’adoption par les chefs d’États et de gouvernements du principe de l’« obligation de protéger ».
Abstract
Even though the discussion on a United Nations reform has been going on for a long time, a process of reflection and structure modification seems to now be seriously engaged. As we are looking into making the administrative organization more effective, we are trying to better its capacity to complete the objectives laid down in the Charter. This is how the world has witnessed the disintegration of the Human Rights Commission and its replacement by the Human Rights Committee, which has become a beacon of hope for peace and equality. However, there are many organs whose structure and operations remain to be modernized, the Security Council being at the head of this list. Canada has established itself in this reform process. This paper lays down the position adopted by the Canadian state in this process in order to ascertain if this country, who prides itself in being the precentor in the protection of human rights at an international level, in fact gives shape to its intentions and words in the application of protection mechanisms. It has therefore been possible to notice a dynamic growth which led, in 2005, to the adoption by our state and government leaders of the “obligation to protect” principle.
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