Abstracts
Résumé
L’intégration de l’arbre dans la ville est devenue un enjeu de taille en matière de planification urbaine. Les projets de villes nouvelles tentent de prendre en compte cette dimension. La création du pôleur bain de Diamniadio au Sénégal s’inscrit ainsi dans cette logique d’intégration paysagère. Cet article s’intéresse à l’image du baobab dans la construction de ce pôle urbain. Notre hypothèse est que cet arbre bénéficie d’une attention particulière en raison de son statut d’espèce protégée (il constitue d’ailleurs un des deux sceaux symboliques du Sénégal), mais également du fait qu’il fournit à la population des biens et services écosystémiques remarquables. Cette étude s’appuie sur des données d’inventaire des baobabs dans le pôle urbain de Diamniadio et sur des données d’enquête (quantitatives et qualitatives). Le recensement de baobabs in situ a permis d’identifier 333 individus répartis de façon aléatoire dans l’espace. Malgré la croissance urbaine, le baobab garde toujours son aspect d’arbre symbolique, gravé dans la mémoire collective.
Abstract
Integrating trees in a city has become very important in urban planning. Project personnel in new cities are attempting to include trees in their planning. The creation of the Diamniadio urban centre in Senegal is an example of landscape integration. This article focuses on the importance of baobab trees in the construction of this urban pole. Our hypothesis is that baobab trees are given special attention because they are considered a protected species (and are therefore one of Senegal’s two symbolic seals), but also because they provide remarkable ecosystem goods and services. This study is based on inventory data of the baobab trees in the Diamniadio urban centre and on survey data (quantitative and qualitative). The in situ baobab tree inventory identified 333 trees randomly distributed within the urban centre. Despite urban growth, baobab trees still maintain their symbolic aspect that is engraved in the collective memory.