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La présente étude avait pour objectif d’identifier les apprentissages que le personnel éducateur d’un centre de la petite enfance (0- 5 ans) déclare avoir faits à la suite d’une formation dispensée au regard de l’intégration sensorielle chez les enfants présentant des caractéristiques d’hyporéactivité et d’hyperréactivité. Une méthodologie qualitative à devis interprétatif a été choisie ; la collecte de données s’est opérationnalisée à l’aide d’un journal réflexif et la mise en place d’un groupe de discussion. Les résultats mettent en évidence des apprentissages qui se sont manifestés par : 1) la mise en place de pratiques professionnelles afin de répondre aux défis des enfants à l’égard de l’intégration sensorielle ; 2) l’utilisation de stratégies sensorielles diverses pour respecter les profils de réaction des enfants ; 3) l’adoption d’attitudes visant à prendre en compte la diversité des enfants à l’égard de l’intégration sensorielle.

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Pour une entrée harmonieuse à l’éducation préscolaire et afin de soutenir la réussite éducative des enfants, l’importance de la collaboration école-famille est soulignée dans plusieurs documents officiels. Cette vision est également mise de l’avant dans plusieurs recherches. Mais qu’en est-il de cette collaboration école-famille à l’éducation préscolaire au regard du contexte particulier des familles issues de l’immigration? Pour répondre à cette question, une recherche a été menée pendant une année dans quatre classes de maternelle 4 ans à temps plein en milieu défavorisé majoritairement composées d’enfants issus de l’immigration. Cette contribution présentera des leviers et des défis décrits par des enseignantes et des ressources additionnelles de ces quatre classes de maternelle afin de favoriser une meilleure collaboration entre l’école et les familles issues de l’immigration.

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La collaboration école-famille est reconnue comme un vecteur pour soutenir la réussite éducative et son importance est soulignée à l’éducation préscolaire. Étant donné le nouveau contexte de la maternelle 4 ans à temps plein accessible à tous au Québec, il s’avère nécessaire de mieux comprendre le phénomène et plus précisément lorsque des enfants présentent des besoins considérés particuliers. Cet article présente des résultats issus d’une étude de cas unique ayant été réalisée selon un paradigme qualitatif (Merriam, 1998). Plus précisément, des défis et des besoins ressentis par une enseignante titulaire à la maternelle 4 ans, une ressource additionnelle qui l’aide en classe et une conseillère pédagogique sont abordés. À la suite de l’analyse thématique (Paillé et Muchielli, 2021) réalisée, des constats et des perspectives de recherche, notamment en lien avec la communication, le support interprofessionnel, la posture envers les parents et la formation, ont émergé et sont présentés.

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Les discours sur l’apprentissage par le jeu se retrouvent dans l’ensemble des contextes éducatifs destinés aux jeunes enfants (Rentzou et al., 2018). Or, selon le contexte éducatif et la façon de concevoir l’apprentissage et le jeu, les expériences vécues, notamment par les enfants de 4 ans, varient grandement. En effet, les objectifs d’apprentissage visés par les éducatrices prennent parfois le dessus sur l’exploration par l’enfant (Danniels et Pyle, 2018). La description détaillée de séances de jeu de quatre enfants dans deux contextes québécois distincts est présentée. L’analyse des résultats soulève un questionnement au sujet du droit à la participation des enfants aux décisions qui les concernent (Correia et al., 2021) en plus de contribuer à reconceptualiser ce problème de dichotomisation du jeu et de l’apprentissage (Nilsson et al., 2018).

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Cette étude vise à brosser un portrait de l’engagement d’enfants âgés de 3 à 5 ans en éducation par la nature, lors de sorties en milieu naturel. Ce portrait est dégagé à partir d’observations effectuées avec l’outil Individualized Classroom Assessment Scoring System (inCLASS) et d’entretiens réalisés auprès des éducatrices de ces enfants. Les résultats des observations montrent que l’engagement dans les apprentissages, d’un niveau moyen-élevé, est le domaine dont le score s’avère le plus élevé chez les enfants. Ce domaine est également celui qui ressort le plus des propos des éducatrices, en plus d’être relié à l’engagement envers les pairs, d’un niveau moyen-faible. Les données dévoilent aussi un faible niveau d’engagement envers l’adulte. Parallèlement, les éducatrices déclarent que les enfants les sollicitent peu en milieu naturel, notamment parce qu’ils se montrent autonomes dans leurs explorations et leurs jeux. Ces résultats sont discutés sous l’angle de l’apport de l’éducation par la nature à l’engagement des enfants.

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L’importance de valoriser et d’intégrer les cultures autochtones dans les contextes éducatifs à la petite enfance est reconnue pour favoriser la réussite éducative des enfants. Dans une perspective socioculturelle, le jeu des enfants autochtones doit être davantage étudié avec les enseignantes autochtones de maternelle afin de mieux comprendre comment ce contexte permet aux enfants de mobiliser les savoirs autochtones. Une recherche collaborative menée avec deux enseignantes de maternelle et les membres adultes d’Ekuanitshit, une communauté innue, a permis de documenter les jeux des enfants. L’analyse a permis de décrire les jeux initiés par les enfants innus, guidés ou ceux dirigés par les enseignantes, ainsi que les savoirs autochtones mobilisés dans ce contexte. La discussion ouvre sur des perspectives qu’offre le jeu en contexte éducatif autochtone et ce qui peut être mis en place dans les classes du préscolaire pour promouvoir l’égalité des chances sur le plan de la réussite éducative des enfants autochtones.

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Selon certaines recherches, le développement de la pensée mathématique des enfants à l’éducation préscolaire serait un important prédicteur de leur réussite scolaire ultérieure (Duncan et al., 2007; Pagani et al., 2010). Pourtant, il semble que plusieurs enfants terminent la maternelle au Québec sans avoir les acquis nécessaires pour réussir en mathématique, et ce, dès la première année (Pagani et al., 2010). L’un des facteurs qui pourrait l’expliquer est le fait que les enseignants manqueraient de connaissances en ce qui a trait aux habiletés et aux savoirs liés à la pensée mathématique (Ginsburg et Ertle, 2008). Nous avons donc mené une recherche mixte afin de documenter et de prioriser les besoins ressentis par des enseignants à l’éducation préscolaire en lien avec le développement de la pensée mathématique des enfants. Les analyses ont mis en évidence que les enfants développent leur pensée mathématique de multiples façons, que les enseignants la conçoivent de diverses façons et qu’ils ressentent divers besoins liés : 1) à la formation; 2) à l’environnement éducatif; 3) aux ressources pédagogiques 4) aux connaissances concernant le développement de la pensée mathématique. Sous un angle de priorisation, les besoins liés aux connaissances semblent prioritaires.

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Cet article présente les résultats d’une recherche exploratoire portant sur les représentations professionnelles du personnel éducateur et de soutien à l’égard du concept d’éducation inclusive et des pratiques professionnelles déclarées pour l’instaurer dans trois milieux de garde éducatifs à l’enfance au Québec (0-5 ans), soit deux centres de la petite enfance et une garderie privée. Une méthodologie qualitative et interprétative est choisie pour atteindre l’objectif de la recherche. La collecte de données est réalisée à partir d’entrevues individuelles auprès du personnel éducateur et de soutien (4 éducatrices, 1 agente-conseil en soutien pédagogique et technique, 1 éducatrice spécialisée). Les résultats témoignent de la présence de représentations diverses concernant l’éducation inclusive, alors que les pratiques professionnelles déclarées rejoignent les trois niveaux de pratiques du cadre d’analyse de Bohjanen et al. (2018), soit celles liées : au renforcement des capacités; à la conception universelle des apprentissages; et à la différenciation pédagogique.