Abstracts
Résumé
Quelques formes contemporaines de pratiques avant la mort sont analysées à la faveur d’un aperçu de l’histoire de la modélisation de la mort : quels rapports sociaux orientent les rapports vie-mort ? Comment ces derniers déterminent-ils les pratiques et les représentations successives et sédimentées d’une « bonne » mort et sont-ils illustrés par elles ? Quels acteurs jouent le rôle de définisseurs de cette bonne mort ? Quels sont la portée et les enjeux du mouvement d’intérêt à l’endroit du mourir, de la création d’unités de soins palliatifs, du testament de vie ? Comment agissent actuellement les premiers concernés ? De la bonne à la belle, puis de la dépossédée à la discourue, la « préparation » à la mort prend des formes qui se déplacent de l’événement de la mort comme telle à la présence de la maladie, voire au parcours de toute une vie. Le rite alors mis en place signale un nouveau rapport au temps, aux réseaux sociaux et à l’institution bio-médico-hospitalière, tout en s’axant sur de grands universaux.
Abstract
Certain contemporary forms of pre-death practices are analysed through a glimpse at the history of the models for death: what social relationships orient life-death relationships? How do the latter relationships determine the successive and established practices and representations of a "good" death, and are these relationships illustrated by such practices and representations? Which actors take on the role of defining this good death? What are the implications and issues involved in the trend toward an interest in the area of dying, the creation of palliative care units, and the living will? How do those primarily affected act at present? From good to beautiful, from dispossessed to widely discussed, the "preparation" for death is taking forms which are shifting from the event of death as such to the presence of illness, and even to the course of an entire life. The rite thus instated marks a new relationship to time, to social networks and to the bio-medico-hospital institution, while centring on certain great universals.
Resumen
Algunas formas contemporáneas de prácticas ante la muerte son analizadas a partir de una perspectiva de la historia de la modelización de la muerte. ¿Qué relaciones sociales orientan las relaciones entre la vida y la muerte? ¿Cómo determinan éstas las prácticas y las representaciones sucesivas y sedimentadas de una "buena" muerte, y cómo son ilustradas por ellas? ¿Qué actores son los que definen esta buena muerte? ¿Cuáles son las consecuencias de este interés renovado en el morir, de la creación de unidades de cuidados paliativos, del testamento en vida? ¿Cómo actúan actualmente aquellos a quienes ésto concierne en primer lugar? De la buena muerte a la bella muerte, de la desposeída a la analizada, la "preparación" a la muerte se encarna en formas que se desplazan del evento de la muerte a la presencia de la enfermedad, aún al transcurso de toda la vida. El rito construído señala una nueva relación a la temporalidad, a las redes sociales y a la institución bio-médico-hospitalaria, insertándose al mismo tiempo en grandes temas universales.
Download the article in PDF to read it.
Download