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Mot de l’éditeurAvant-propos du numéro historique 76-4 Editor forewordForward for Historic Edition 76-4[Record]

  • Anthony M. Gould

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  • Anthony M. Gould
    Rédacteur en chef, Industrial Relations/Relations industrielles

Lettre abrégée du rédacteur Anthony M. Gould au comité de rédaction concernant les progrès récents

Abridged Letter from Editor Anthony M. Gould to the Editorial Committee Concerning Recent Progress

L’avant-propos de la dernière édition imprimée de Relations industrielles/Industrial Relations est une version adaptée d’une longue lettre que le rédacteur en chef de la revue, Anthony M. Gould, a envoyée au comité de rédaction en novembre 2021. Dans cette lettre, le professeur Gould rend compte des progrès récents de la revue et fournit quelques commentaires sur son avenir.

The forward for the last print edition of Relations industrielles/Industrial Relations is an adapted version of a long letter that the journal`s editor, Anthony M. Gould, sent to the editorial committee in November, 2021. In this letter, Professor Gould reports on the journal`s recent progress and provides some commentary addressing its future.

Chers et chères collègues, L’année 2021 tire à sa fin, et je suis généralement satisfait de la situation de Relations industrielles/Industrial Relations. Certes, nous avons encore des défis à relever et je ne suis pas convaincu que nous soyons là où nous devons être. Toutefois, je suis convaincu que nous faisons de bons progrès, et ce, dans des circonstances difficiles, voire sans précédent. Cette missive est un résumé de notre rapport annuel. Toute l’équipe et moi-même, nous nous engageons à faire preuve de transparence et nous encourageons les vérifications externes. Malgré cet engagement, nous souhaitons trouver un équilibre entre le fait de vous submerger de nombreuses données superflues et de vous laisser dans l’ignorance. En bref, nous voulons que vous vous appropriiez le travail que nous faisons et que vous y participiez. J’aimerais mentionner quelques observations philosophiques et commentaires généraux. Premièrement, comme vous pourrez le constater d’après le ton du présent rapport, nous fixons des objectifs pour la revue, bien davantage qu’avant, et nous mesurons nos performances en fonction de ceux-ci. Deuxièmement, et dans le même ordre d’idées, je pense qu’il est possible de gérer une revue bilingue sans avoir à s’excuser pour des performances inférieures aux critères de réussite les plus orthodoxes. La francophonie est une force et non un obstacle bibliométrique. Troisièmement, la clé de l’efficacité, au sens large, est de disposer d’un réseau vaste et diversifié de collaborateurs internationaux compétents et engagés. Quatrièmement, Yves et moi n’avons pas grand-chose à voir avec le succès de la revue, car ce sont les personnes que nous rassemblons qui comptent. Cinquièmement, le domaine des relations industrielles est important, encore plus que jamais. Voici certaines des réalisations les plus marquantes de 2020 concernant les aspects opérationnels de la revue. Dans mes messages futurs, lorsque je parlerai des aspects opérationnels, je me concentrerai généralement sur le rendement associé à trois domaines. De façon générale, il s’agit des domaines suivants, présentés par ordre d’importance : Sans être exhaustif, voici quelques points saillants qui ont caractérisé l’année 2020. C’est une très bonne année pour la revue, avec 427 citations en 2020 (la marge étant supérieure à la moyenne de 2010 à 2019, laquelle était d’environ 250). En 2020, le nombre de consultations uniques de la revue par l’intermédiaire d’Érudit (210 637) a augmenté de 67 %. C’est, encore une fois, une hausse importante qui s’appuie sur les bons résultats (125 595) de 2019. De plus, les chiffres des années précédentes étaient, pour la plupart, bien en deçà de 100 000. Ces résultats se reflètent également dans d’autres données portant sur les taux de téléchargement des articles, etc. En résumé, par rapport à toutes les périodes de référence précédentes établies sur deux ans, nous avons presque doublé l’intérêt en ligne pour la revue au cours des années 2019 et 2020. Je tiens à mentionner l’indice H actuel de la revue qui, s’élevant à 30 (Scimago) et à 62 (Google Scholar), se situe à un niveau tout à fait respectable. Pour moi, un indice H vaut la peine d’être noté. Il s’agit d’un indicateur (quoique sommaire) montrant qu’une revue dispose d’un grand nombre d’articles qui suscitent de l’intérêt. Je suis également ravi d’annoncer que, en raison peut-être de ces récents gains, Relations industrielles/Industrial Relations figure désormais parmi le classement des 50 revues françaises de Google Scholar. Je suis particulièrement fier, car ce résultat est basé uniquement sur des mesures bibliométriques. Par ailleurs, sur une note moins positive, nous restons mécontents de nos facteurs d’impact sur deux et cinq ans. Nous voulons que ces résultats soient systématiquement supérieurs à 1,5, même que 2 serait bien ! …