Abstracts
Abstract
In this study, we analyze the effect of layoff announcements on the market's valuation of firms. The event study methodology is applied to a sample of 214 announcements of layoffs made by major Canadian firms that traded on the Toronto Stock Exchange over the period 1982-1989. The main results are: (1) The market responds to the news of layoffs in a negative fashion, lowering the value of firms that announce layoffs, and (2) almost all of the negative response occurs on the day of the announcement, suggesting that the market is not able to fully anticipate the new information, but that it responds to it very quickly.
Résumé
On a attribué la vague des licenciements en Amérique du Nord durant les années 80 non seulement aux cycles de récession, mais également aux restructurations de grande échelle consécutives à des chocs externes tels l'accroissement du commerce et la concurrence internationale. Les réductions de main-d’œuvre constituent une forme populaire d'ajustement aux États-Unis et au Canada, alors qu'en Europe de l'Ouest et au Japon, bon nombre de contraintes institutionnelles et légales réduisent leur usage. Malgré cela, l'effet des décisions de réduction de main-d’œuvre sur la valeur marchande de l'entreprise n'est pas bien compris.
Nous analysons ici l'effet d'annonces de licenciements sur la valeur au marché de l'entreprise. Nous présentons d'abord la méthodologie utilisée à partir de la littérature dans le domaine de la finance pour ensuite l'appliquer à un échantillon de 214 annonces de licenciements faites par de grandes entreprises canadiennes inscrites à la Bourse de Toronto entre 1982 et 1989. De façon plus particulière, nous cherchons à savoir si le marché peut distinguer entre les aspects « bonne nouvelle » d'une telle annonce (v.g. les efforts proactifs de l'entreprise visant à abaisser sa structure future de coûts) et les aspects « mauvaise nouvelle » (v.g. réaction de l'entreprise à une perte de sa part de marché qui révèle une nouvelle information négative sur le degré de compétitivité de l'entreprise).
Les résultats empiriques de notre étude sont : (1) le marché réagit de façon négative à de telles annonces, en baissant la valeur de la firme. Cela suggère que l'aspect « mauvaise nouvelle » de telles annonces l'emporte sur l'aspect « bonne nouvelle ». (2) Presque toute cette réaction négative se produit la journée même et le lendemain de l'annonce. Cela suggère que le marché est incapable d'anticiper pleinement cette nouvelle information et que sa réponse est très rapide. (3) Le marché semble être capable de distinguer entre la bonne et la mauvaise nouvelle que contient cette annonce en ce qu'il répond positivement aux licenciements proactifs et négativement aux licenciements réactifs qui traduisent des problèmes fondamentaux tels demande ou profits insuffisants. (4) La réponse négative du marché a été plus forte pour les licenciements globaux que pour des licenciements partiels. Cette réponse négative fut effectivement plus forte lorsque ces licenciements étaient effectués dans un contexte où la masse salariale était déjà basse, suggérant ici que l'entreprise coupait dans le « muscle » et non dans le « gras ». (5) La réponse du marché est la même pour des licenciements à durée définie et à durée indéfinie. Telle réaction semble plus forte dans le secteur manufacturier que dans le non manufacturier, cependant, dans ce dernier secteur, la mesure est trop imprécise pour être concluante.
Plus de recherches sont nécessaires pour constituer une base de données plus large sur les annonces de licenciements. Cela permettrait des analyses plus précises au niveau désagrégé et faciliterait aussi les analyses multivariées des différents déterminants du changement dans la valeur de la firme en réaction à des telles annonces. Une base de données plus large permettrait aussi l'analyse plus en profondeur de la nature de l'information fournie avec de telles annonces. Par exemple, cela permettrait d'évaluer si des annonces de licenciements caractérisées par des réductions cibles de personnel à être atteintes par l'attrition ou la retraite volontaire sont perçues par les investisseurs comme découlant de décisions proactives et si des réductions annoncées comme devant être faites par des licenciements purs et simples sont perçues comme réactives. De telles analyses indiqueraient des moyens par lesquels cette importante activité qu'est la planification des ressources humaines peut être liée à la valeur globale de l'entreprise.
Resumen
En este estudio, analizamos el efecto de los anuncios de despidos en la validaciòn mercantil de las empresas. La metodologìa del estudio de eventos es aplicada a una muestra de 214 anuncios de despidos hechos por la parte de grandes firmas canadienses que cotizan en la boisa de Toronto durante el periodo de 1982-1989. Los resultados principales son : (1) el mercado responde de manera negativa al anuncio de despidos, provocando la caìda del valor mercantil de la empresa que anuncia los despidos, y (2) casi toda la reacciòn negativa a estos anuncios ocurre el dìa del anuncio, lo que sugiere que el mercado no esta capacitado para anticipar la nueva informaciòn, pero que reacciona muy ràpidamente a ella. Estos resultados son consistentes con los resultados de otros estudios que analizan el cierre de plantas y otras decisiones corporativas relacionadas con los recursos humanos. Aun mas, analizamos los anuncios para ver si el mercado podìa distinguir entre los anuncios de despidos considerados como buenos y necesarios y los malos. Para cada companìa de manera individual, el mercado parece estar en condiciones de diferenciar entre los buenos y los malos anuncios.
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