Abstracts
Abstract
Existing survey research in Britain has shown that there are notable differences between the characteristics of union and nonunion establishments. But at the same time case study research has indicated that the characteristics and employment practices of nonunion organizations vary quite widely. In order to try to reconcile these findings, this paper presents an analysis of some data contained in the 1990 national Workplace Industrial Relations Survey. The findings reveal that a sizeable minority of nonunion establisments have similar characteristics to unionized establishments which, in turn, make them particularly vulnerable to union organizing efforts and help account for the fact that it is these nonunion establishments which are most strongly opposed to a possible union presence. The implications of these findings for future research are then discussed.
Résumé
Suite à la parution du livre de Freeman et Medoff intitulé What Do Unions Do? (1984), une bonne partie de la recherche en Grande-Bretagne a tenté d'évaluer l'effet des syndicats (comparé aux milieux non syndiqués) sur différentes mesures de performance organisationnelle. Cette recherche se basait sur les données de l'enquête nationale de 1984 (Workplace Industrial Relations Survey). Elle faisait l'hypothèse que les différences entre le secteur syndiqué et non syndiqué sont plus grandes que les différences intra secteur d'emploi.
Cependant, on reconnaît depuis longtemps que les caractéristiques et les pratiques d'emploi dans les organisations non syndiquées varient beaucoup. On a relié de telles variations au fait que certaines organisations non syndiquées se sentent particulièrement vulnérables aux campagnes d'organisation syndicale. Elles essaient alors d'annuler l'effet de telles initiatives en imitant les pratiques d'emploi des firmes syndiquées. Malheureusement, ces points de vue n'ont pas été examinés sur une large échelle. Conséquemment, nous ne pouvions répondre à des questions importantes, telles pourquoi certaines organisations non syndiquées se sentent particulièrement vulnérables aux campagnes d'organisation syndicale ? Sont-elles à cet égard semblable aux organisations syndiquées et, si oui, comment ? Quelle est la taille de ce sous-groupe particulier d'organisations dans l'ensemble du secteur non syndiqué ?
Afin de fournir quelques réponses à ces questions, nous analysons ici des données du Workplace Industrial Relations Survey de 1990. La présente recherche poursuit notre travail antérieur qui n'examinait que le secteur non syndiqué et qui concluait à des différences significatives entre les organisations non syndiquées très réticentes à une possible présence syndicale et celles qui avaient une position plus neutre à cet égard. Ici, nous étendons notre analyse pour inclure le secteur syndiqué. Nos principales conclusions sont les suivantes :
— une bonne minorité d'entreprises non syndiquées ont des caractéristiques relativement similaires aux entreprises syndiquées ;
— ces similarités visent essentiellement les caractéristiques organisationnelles de base de ces établissements et leur main-d'oeuvre;
— ce sous-groupe particulier de firmes non syndiquées se sentent (et sont) plus vulnérables aux campagnes d'organisation syndicale, et
— comme conséquence de ce qui précède, ce sont ces établissements non syndiqués qui sont le plus fortement opposés à une possible présence syndicale.
Malheureusement, les données existantes ne nous disent pas si ce sous-groupe particulier du secteur non syndiqué a crû avec le temps. Cependant, si tel devait être le cas, il en résulterait alors un secteur non syndiqué de plus en plus hétérogène. Tel résultat aurait des implications importantes pour les recherches visant à évaluer l'impact du statut syndical (opposé au statut non syndical) sur les mesures de performance organisationnelle.
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