Abstracts
Abstract
On the basis of a series of case studies, this paper suggests that the influence of white-collar local unionism is often considerable. A key factor suggested here is the nature of existing relationships between management and union. Where cooperative industrial relations have prevailed, management is often willing to make concessions in order to sustain consensus.
Résumé
Les syndicats britanniques s'étaient fixés des objectifs ambitieux à la fin des années 1970, soit de négocier des conventions en matière de technologie couvrant un vaste programme de sujets de forme et de fond. Il faut toutefois conclure que peu d'accords spécifiques sur la technologie ont vu le jour et ceux-ci sont bien loin de correspondre à ce qu'on envisageait à l'origine. Non seulement les syndicats n'ont-ils pas réussi à obtenir un contrôle sur le choix de la technologie, sur la conception des tâches et sur l'organisation du travail, mais il y a eu peu, s'il y en a eu, de tentatives valables pour mettre ces sujets à l'ordre du jour des négociations.
Cela signifie-t-il que les syndicats sont incapables d'agir en ce qui a trait à l'implantation des changements technologiques en Grande-Bretagne? Jugées en fonction de critères plus modestes, leurs réalisations ne sont pas un échec. Bien que les syndicats n'aient pas réussi à influencer le choix des technologies, ils ont cherché à en modifier la mise en application et ils ont souvent été en mesure d'en adoucir les conséquences sur les travailleurs.
Selon une série d'études de cas, il semble que l'influence de syndicats locaux d'employés de bureau est souvent considérable et l'un des facteurs principaux à cet égard résiderait dans la nature des rapports existant entre les employeurs et les syndicats. Là où des relations harmonieuses prévalaient, l'employeur était souvent disposé à faire des concessions en vue d'un consensus. Ainsi, les représentants syndicaux ont pu négocier, au-delà de questions accessoires, de nouveaux aménagements sociaux et techniques et obtenir une modification significative aux projets de départ des employeurs. Par conséquent, ils ont fait des gains, même si, essentiellement, cela n'a
signifié au total aucun coût important pour les employeurs. Au contraire, là où conflits et antagonisme caractérisaient les relations du travail, les syndicats ont été incapables d'exercer une influence efficace sur les technologies nouvelles. Les négociations n'y furent que pure forme et superficielles et n'eurent aucun effet sur leur processus d'implantation par les employeurs.
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