Abstracts
Abstract
This paper presents a overall review and an interpretation of the vast existing literature on union democracy in the United States.
Résumé
INTRODUCTION
Depuis les années '40, la démocratie syndicale a fait l'objet de nombreuses études et donné lieu à une vaste littérature. On va tenter ici d'identifier les grandes tendances dans les lignes de pensée à ce sujet.
BRÈVE REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR LA DÉMOCRATIE SYNDICALELittérature sur les théories du syndicalisme
En termes de méthodologie utilisée, les premiers théoriciens étaient surtout préoccupés par la revue des constitutions et publications syndicales alors que leurs successeurs utilisaient les questionnaires, les interviews et les techniques d'observation participante. Certains employèrent même des techniques projectives et des enquêtes d'attitudes. Plus récemment, l'approche interdisciplinaire est devenue la nouvelle mode en théorie syndicale.
Les études portant sur le gouvernement des syndicats
Le gouvernement des syndicats a été analysé en termes de démocratie versus centralisation et ce au moyen des outils suivants : les caractéristiques idéologiques des leaders, le factionalisme et les sortes de règles syndicales.
Les études sur le membership
Moussées par l'intérêt sur les règles syndicales, ces études reflètent la préoccupation de la participation des membres à la vie du syndicat.
Les leaders syndicaux
Ces études portent surtout sur la personnalité, compétence et ascendance des chefs syndicaux.
Les travaux sur la négociation collective
La littérature sur la négociation collective est la plus volumineuse portant sur la démocratie syndicale.
LE CONCEPT DE « IRON LAW OF OLIGARCHY »
Ce thème a été développé par Michels dans sonPolitical Parties de 1915 où il y retrace le développement des organisations démocratiques et leur métamorphose en oligarchies en ce sens que les leaders-experts s'émancipent de la masse et deviennent indépendants de son contrôle. Michels croit que la création d'une bureaucratie est indispensable à la conduite d'une organisation. En plus, l'auteur ajoute que la décentralisation inévitable représente une tendance qui est loin d'être démocratique parce qu'elle est le fait de sous-groupes de leaders qui se donnent des sphères de contrôle. C'est la dominance de l'oligarchie. Will Herberg présenta des conclusions à peu près similaires dans les années '30. Allen toucha un peu à cet aspect anti-démocratique des syndicats en avançant que les unions ont comme effet d'accroître la démocratie dans la société industrielle, mais qu'en soi elles ne sont pas démocratiques.
L'étude du syndicat international des typographes faite par Lipset, Trow et Coleman suggère que les exigences fonctionnelles de la démocratie ne peuvent pas être rencontrées la plupart du temps dans la plupart des syndicats ou autres associations volontaires.
Alors y a-t-il eu progrès depuis l'étude de Michels ?
L'ENVIRONNEMENT ET LA CULTURE COMME FACTEUR D'EXPLICATION
Des études comparatives démontrent que les syndicats américains sont moins démocratiques, moins orientés vers les moyens à utiliser, plus pragmatiques et plus modelés sur les entreprises américaines.
CONCLUSION
Les groupes de pression aux États-Unis ont un pouvoir extraordinaire, une richesse suffisante, mais ils sont caractérisés par un manque d'idéaux communs et sont ainsi plus orientés vers le coût des moyens à utiliser. En un mot, c'est le pragmatisme américain.
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