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Abstract
In the current economic context, marked by a growing number of company restructuring processes as well as a rising unemployment rate, it seems important to address the employee’s issue of job security as well as the need to reduce the negative impacts that some restructuring processes have on businesses and employees. One solution in this regard is to ensure that employees are heard during the restructuring process. Since the Quebec and the federal Canadian legal frameworks on the subject offer insufficient protections, the author’s goal is to find solutions in order to strengthen the existing frameworks as well as to suggest different ways of adopting other legal information and consultation procedures applicable to company restructuring in general. To this end, the author is interested in whether a process of information and consultation of employees in restructuring matters, similar to what exists in the European Union, is possible in Canada, in light of the British experience. In fact, the United Kingdom’s case is particularly interesting for Canada, because this country originally applied a collective laissez-faire approach to employee participation rights during company restructuring which was similar to the North American one. It was only because of mandatory directives of the European Union on the subject that the United Kingdom has set up information and consultation procedures recognized by law. In order to perform this study, we have used the method of comparative law and as a theoretical framework we have applied the capability for voice, developed by Amartya Sen, which provides a method for assessing the impact and relevance of Parliament acts that recognize extended participation rights to employees in regard to a company’s economic decisions. In doing so, we assess the extent that the British statutory instruments, related to the subject matter under study, meet the conditions of the capability for voice, which are prerequisites to pass from the involvement stage of the employees in company decisions to their real influence on such issues.
Keywords:
- Company restructuring,
- information,
- consultation,
- participation,
- decision,
- employee,
- Canada,
- United Kingdom,
- European Union,
- directives,
- Act respecting labour standards,
- Canadian Labour Code,
- collective redundancies,
- globalization
Résumé
Dans le contexte économique actuel, marqué par l’augmentation du nombre des restructurations et des licenciements collectifs qui en découlent, il semble important de s’intéresser au besoin de sécurité d’emploi des salariés et à la manière de diminuer les conséquences négatives que certaines restructurations non réfléchies peuvent avoir sur les entreprises. L’une des pistes de solution consiste en ce que les salariés puissent se faire davantage entendre lors des processus de restructuration. Étant donné que les cadres juridiques québécois et canadien au palier fédéral sont peu développés dans ce domaine et que les protections à cet égard restent insuffisantes, l’objectif de l’auteure consiste à chercher des solutions afin de renforcer ces cadres existants. Le présent texte vise aussi à examiner la possibilité d’adopter d’autres procédures légales d’information et de consultation applicables aux restructurations en général. À cet effet, l’auteure s’intéresse à la question de savoir si un processus d’information et de consultation des travailleurs lors d’une restructuration entraînant des licenciements collectifs, semblable à celui qui existe au sein de l’Union européenne, serait envisageable au Canada compte tenu de l’expérience britannique. Le cas du Royaume-Uni est particulièrement intéressant pour le Canada et le Québec, puisqu’au départ, ce pays avait, comme en Amérique du Nord, une approche de laissez-faire collectif en matière de droit de participation des salariés lors des restructurations. Ce n’est qu’en raison des directives impératives de l’Union européenne sur le sujet que le Royaume-Uni s’est doté de procédures d’information et de consultation. Pour la présente étude, nous avons utilisé la méthode du droit comparé et, comme cadre théorique, nous avons appliqué la « capacité de pouvoir s’exprimer », concept mis au point par Amartya Sen, comme moyen pour évaluer les conséquences et la pertinence des lois reconnaissant des droits élargis aux salariés en matière de participation dans les décisions économiques de l’entreprise.
Mots-clés :
- Restructurations,
- information,
- consultation,
- participation,
- décision,
- salariés,
- Canada,
- Royaume-Uni,
- directives de l’Union européenne,
- Loi sur les normes du travail,
- Code canadien du travail,
- licenciements collectifs,
- mondialisation
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