Abstracts
Résumé
Le choix d’une seule langue commune, dans les relations internationales, est d’une importance qui ne se limite pas seulement à résoudre les problèmes de communication. Il suppose aussi le choix d’un territoire expressif, où aura lieu une dispute plus profonde d’un ordre culturel plus vaste, dont la dimension juridique comprend le débat, en fonction du sens véhiculé par les mots. La domination d’une seule langue, dans les relations internationales, cache des intentions et des effets politiques et économiques qui se répercutent sur la vie d’un pays, sur sa culture juridique, par conséquent. Il ne s’agit pas de nier l’utilité de l’adoption d’une langue commune, mais de défendre la légitimité à la recherche d’une société globale et d’accepter le pluralisme linguistique avec ses cultures juridiques nationales.
Abstract
The problem of choosing a standard language for international relations has an importance that goes beyond the need of easing the communication. It involves the choice of a common ground where a deeper cultural dispute will take place. Such dispute is not only culturally broader, but it also encompasses the juridical-diplomatic dimension: it is the dispute over the meaning of the words. The predominance of a single language for international relations hides political and economical issues that echo in the life of a country and, consequently, in its juridical culture. It is not about the denial of the usefulness of adopting a standard language, but it is about the defence of the legitimacy in seeking a global society that is more adapted to live with the linguistic pluralism and, consequently, with the several national juridical cultures.