Abstracts
Résumé
L’arrêt de la Cour suprême du Canada rendu dans l’affaire Ross c. Dunstall reste trop souvent compris comme ayant consacré la thèse de l’option entre les régimes de responsabilité civile. Aussi une relecture paraît-elle indiquée laquelle se propose en outre de faire valoir un aspect méconnu de cette décision, soit la reconnaissance par la Cour suprême de l’obligation non contractuelle de renseignement. Il convient, par ailleurs, de se demander si un texte, comme la décision publiée dans l’affaire Ross, peut légitimement autoriser des interprétations aussi divergentes que celles ayant prévalu depuis soixante-dix ans. Dans l’affirmative, comment l’une des lectures mérite-t-elle alors d’être plutôt retenue que ses concurrentes ?
Abstract
The Supreme Court of Canada decision in Ross c. Dunstall is too often understood as having endorsed the principle of option between the regimes of civil liability. Further examination of the case is therefore in order. This analysis will moreover afford an opportunity to highlight a forgotten aspect of the decision, which is the recognition by the Supreme Court of a non-contractual obligation to inform. It is appropriate to ask also whether a text, such as the published decision in Ross, may legitimately give rise to such divergent interpretations as have arisen over the last seventy years. If so, how does one reading prevail over competing interpretations?