Abstracts
Résumé
Depuis 1986, les entreprises privées peuvent légalement mettre en place des programmes d'accès à l'égalité et sont incitées, mais non obligées, à le faire par le gouvernement du Québec. L'approche québécoise repose sur l'initiative volontaire des directions d'entreprise en ce qui a trait au secteur privé. En 1987, le gouvernement du Québec instaurait un projet pilote pour encourager dix-sept entreprises privées à tenter l'expérience avec la supervision et l'aide financière des instances appropriées. Depuis, peu d'entreprises privées se sont ajoutées à ces volontaires. Dix ans plus tard, l'auteure revient dans ces entreprises pour constater l'état des choses et le bilan soulève bien des difficultés, notamment pour ce qui est des progrès des femmes dans les secteurs d'emploi non traditionnellement féminins, principalement dans les emplois de production et les métiers, et en ce qui concerne leurs problèmes d'intégration à long terme.
Abstract
Since 1986, private companies have been legally able to set up employment equity programmes. There are incentives but in no way does the Québec government compel them to do so. Thus, the provincial approach differs from the federal one. Corporate managers set up programmes on a voluntary basis. In 1987, the government implemented a pilot project to encourage seventeen private enterprises to undertake the experience with supervision and financial aid from appropriate sources. Few additional private enterprises were added to these first volunteers. Programmes are implemented where companies must comply to regulations. Ten years later the author returned to these volunteer companies to assess the situation and noted that many difficulties had been encountered and were still present. These referred specifically to the progress of women in non-traditional sectors of employment such as manufacturing and the trades, and problems related to their long term integration.