Abstracts
Résumé
Cette réflexion théorique tente de réconcilier deux positions de lecture apparemment contradictoires. Il est proposé qu'une catégorie appelée ici « genre sexuel », s'articulant en féminin/masculin, soit postulée d'emblée comme agissant au niveau profond (logico-sémantique) des textes, au même titre que d'autres « universaux » déjà accrédités par les sémioticiens (par exemple, vie/mort, culture/nature). Suivant une approche generative des textes, l'activité discursive déployée en surface témoignerait d'une sorte de quête de ces structures axiologiques élémentaires.
Abstract
This theoretical essay tries to reconcile two apparently contradictory points of views in text analysis. Following the English expression of "gender bias", it is proposed that a similar term be used in French in semiotic analysis in order to conceptualize a female/male articulation operating at the deep semantic level of a text, thereby playing the same role as do other "universals" already acknowledged by semioticians (for example life/death, culture/nature). According to a generativist analysis of texts, discursive activity on the surface should eventually testify to a quest for these elementary deep level axiologistic structures.