De Doctrina Christiana and Milton’s Canonical Works: Revisiting the Authorship Question

Abstract

Since the discovery of De Doctrina Christiana almost 150 years after John Milton’s death, the Latin manuscript has commonly been attributed to the English writer—but not without controversy. For many scholars, the most recent phase of the debate seemed to end with the 2007 publication of Milton and the Manuscript of De Doctrina Christiana, which used stylometry to argue confidently for Milton’s authorship. This article is presented in dissent. Prompted by disjunctures in style and substance between the treatise and Milton’s canonical works, we revisit the authorship question. Using the complete text from the manuscript, a broader selection of candidates, and newer stylometric methods, we show some limitations of the earlier approach. Finally, drawing upon a neglected tradition of scholarship, we suggest that Jeremias Felbinger is a more plausible candidate for authorship, and we evaluate his candidacy through multiple stylometric tests.

Résumé

Depuis la découverte du De Doctrina Christiana près de cent cinquante ans après la mort de John Milton, ce traitélatin est couramment attribuéà l’écrivain anglais – même si cette attribution n’est pas dénuée de controverse. Pour de nombreux chercheurs, ce débat semblait s’être clos avec la publication en 2007 de Milton and the Manuscript of De Doctrina Christiana, qui avait recours à la stylométrie pour défendre avec assurance l’attribution de ce texte à Milton. Notre article s’éloigne du présent consensus. Les ruptures de style et de contenu entre le traitéet les oeuvres canoniques de Milton nous ont incités à revisiter la question de l’attribution. En nous appuyant sur le texte complet du manuscrit, une sélection plus large de textes et des méthodes stylométriques plus récentes, nous démontrons que l’approche antérieure comportait certaines limites. Enfin, en puisant dans une branche négligée de la recherche, nous en venons à voir en Jeremias Felbinger un candidat plus vraisemblable à l’attribution du traitéet nous évaluons cette hypothèse à l’aide de plusieurs tests stylométriques.