Abstracts
Résumé
Cet article se propose d’examiner les lettres de la dernière heure écrites par Marie Stuart lors de sa captivité à Fotheringay avant sa mort le 8 février 1587. Adressées à ses contemporains, ces lettres permettent à Marie Stuart de contrôler jusqu’au bout l’image qui restera d’elle-même dans la mémoire collective et, dans le même temps, elles favorisent l’examen de conscience. La lettre de la dernière heure se nourrit largement d’autres genres littéraires tels que la lettre d’adieu, les écrits sur l’art de mourir et le testament. Toutefois, ce qui fait sa spécificité, c’est le lien qu’elle entretient avec le rituel de la mort tel qu’il est conçu à l’époque.
Abstract
This article examines the letters of the last hour written by Mary Stuart during her captivity in Fotheringay before her death on February 8, 1587. Addressed to her contemporaries, these letters allow Mary Stuart to control until the end the image of her that will remain in collective memory and, at the same time, they promote self-examination. The letter of the last hour is closely related to several literary genres like the farewell letter, the arts of dying, and the testament but its specificity lies in its relation to the ritual of death as it was conceived at the time.
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