Abstracts
Abstract
Discussions of sex in early modern medical discourse did not simply legitimize a titillating topic. Medicine was engaged in a broader struggle to establish itself as a legitimate and professionally defined discipline; yet many practitioners marketed their ideas to a non-professional public readership. Using both textual and visual material, this article analyzes the tension between these aims in two sixteenth-century French vernacular works that discussed medical topics related to sex: La Dissection des parties du corps humain (1546) by Charles Estienne and the Erreurs Populaires (first edition, 1578) by Laurent Joubert. These medical authors employed visual and textual strategies to legitimize sexual content and to increase their professional reputations—while nevertheless exploiting the erotic nature of the content in order to improve the marketability of their publications.
Résumé
Le traitement du sexe dans le discours médical des débuts de la modernité ne cherchait pas seulement à légitimer un thème émoustillant. La médecine était aussi engagée dans un débat plus important visant à établir son statut en tant que discipline professionnelle légitime et bien définie. Toutefois, plusieurs praticiens de la discipline destinaient leurs travaux à un public non professionnel. À travers des documents à la fois écrits et visuels, cet article analyse les tensions entre ces objectifs dans deux ouvrages du seizième siècle de langue française se penchant sur des questions en lien avec le sexe : La Dissection des parties du corps humain (1546) de Charles Estienne et Erreurs Populaires (1578) de Laurent Joubert. Ces auteurs en médecine on utilisé des stratégies visuelles et textuelles afin de légitimer l’étude du sexe et de promouvoir leur réputation professionnelle, et ce, tout en tablant sur la nature érotique de ces thèmes afin d’augmenter l’intérêt du marché pour leurs publications.
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