Abstracts
Résumé
Dans un article important paru dans The Library en 1969, et intitulé « George Buchanan’s Latin Poems from Script to Print », Ian McFarlane a établi les bases d’une éventuelle édition critique des poèmes de l’humaniste écossais. Enfouis dans les différents manuscrits contenant ses œuvres, la plupart se trouvant à la Bibliothèque nationale de France, on trouve une vingtaine de poèmes de longueurs variées qui n’ont jamais été imprimés et publiés. Certains poèmes sont courts, parfois des épigrammes obscènes, et des satires sur certains aspects de l’Église catholique ; mais d’autres sont de longs poèmes adressés à des personnalités importantes telles que Gaspard de Coligny, assassiné au début du massacre de la Saint Barthélemy en 1572, ou son décrié collègue portugais, Beleago. D’autres sont des œuvres moins satiriques, comme le poème élégiaque intitulé « Omnia vincit amor » dans lequel le poète tente de se libérer de la tyrannie de l’amour, pour admettre en bout de ligne sa puissance conquérante. Cet article propose une analyse de ces poèmes, examine les raisons de leur apparente omission dans les œuvres publiées de Buchanan, et évalue leur importance dans le contexte de sa poésie profane.
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