Abstracts
Résumé
Par l’entremise du paradigme de la médecine alchimique introduit par Paracelse et sa transmission dans la culture anglaise du début du dix-septième siècle, cet article montre comment le recueil de poésie de Aemilia Lanyer, Salve Deus Rex Judaeorum (1611), exalte sa mécène, Lady Margaret Clifford, en tant que guérisseuse ayant regénéré son âme par l’alchimie spirituelle. On y montre comment Lanyer exploite adroitement les représentations positives de la médecine paracelsienne de la nature féminine par rapport à l’art masculin. Elle défend ainsi sérieusement la cause du potentiel féminin de créativité et construit sa propre persona de créatrice douée, mais socialement compromise, d’une poésie guérisseuse par la grâce spéciale de la nature et les puissances célestes de Dieu.
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