Abstracts
Résumé
L’émergence des Monti di Pietà dans les villes italiennes des débuts de la modernité a joué un rôle important en permettant une grande circulation des liquidités dans les portions moins nanties du marché. À travers le prêt sur gage, le Monte offrait la possibilité de transformer temporairement en argent liquide les petites richesses non-monétaires, à divers degrés de l’échelle sociale. Le Monte a ainsi contribué à l’expansion du crédit, et exercé une importante fonction anticyclique dans les économies locales. En puisant dans les archives d’une de ces institutions les plus prospères — le Monte de Bologne —, cet article explore l’étendue de ce phénomène, l’importance des montants en jeu, la variété des biens mis en gage, ainsi que l’impressionnante variété des clients. Au sommet des activités du Monte, ses clients n’appartenaient plus seulement à la classe des travailleurs pauvres. Toutefois, ce changement n’a pas nuit à l’accessibilité du crédit aux classes pauvres, mais a plutôt contribué à ce que ces services soit offerts pour moins cher à ceux véritablement dans le besoin.
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