Abstracts
Résumé
Les devins ont joué un rôle indispensable dans le diagnostique et la guérison de maladies d’origine diabolique dans les communautés anglaises des débuts de la modernité. Malgré les tentatives du clergé de les faire passer pour les agents du Diable, leur popularité est restée intacte. Les solutions proposées par l’église Protestante — la prière, le jeune et la piété — se sont avérés impuissantes face à la multitude d’afflictions étranges et déconcertantes infestant la campagne anglaise. Bien que les diagnostiques de ces personnes rusées ont parfois conduit à des accusations de sorcellerie, leur pratique s’est souvent avérée préférable aux traitements invasifs et radicaux appliqués par les médecins gradués de l’université. La croyance populaire dans la capacité magique de guérison des devins était en partie favorisée par leur soutien par les élites. L’examen détaillé de la maladie soudaine et de la mort en 1594 de Ferdinando Stanley, cinquième comte de Derby, montre que l’emploi de ces intervenants n’était pas une pratique limitée aux pauvres et aux ignorants, et explore la nature des relations entre la médecine contrôlée par l’université et ce type de pratique.
Download the article in PDF to read it.
Download