Abstracts
Abstract
Researchers in humanitarian settings increasingly encourage refugees and internally displaced persons (IDPs) to participate within broader research processes, beyond solely providing data. However, efforts to increase participation in research may be tokenistic, complicated by the challenges present in humanitarian settings. The assumption that more participation is always good has meant sometimes limited reflection occurs on the challenges associated with such participation. This study explores the possibilities and realities for refugee and IDP participation in research based on interviews with practitioners and academics who conduct participatory research with refugees and IDPs. It discusses lack of consensus in defining participation and explores five risks of participation that challenge the assumption that participation is always desirable and appropriate.
Keywords:
- participation,
- refugee,
- research,
- methods,
- humanitarian
Résumé
Les chercheurs dans le secteur humanitaire encouragent de plus en plus les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) à prendre part aux processus de recherche de façon plus large, au-delà de la simple transmission de données. Cependant, les efforts visant à accroître la participation à la recherche peuvent être purement symboliques et compliqués par les défis présents dans les contextes humanitaires. Le postulat selon lequel une plus grande participation est toujours bénéfique a parfois limité la réflexion sur les défis associés à une telle participation. Cette étude se penche sur les possibilités et les réalités de la participation des réfugiés et des PDI à la recherche à partir d’entretiens avec des praticiens et des universitaires qui mènent des recherches participatives avec des réfugiés et des PDI. Elle aborde l’absence de consensus dans la définition de la participation et explore cinq risques liés à la participation qui remettent en question le postulat selon lequel celle-ci est toujours souhaitable et appropriée.