“The Best Risky Point”: Agency and Decision-Making in Young Unaccompanied Asylum Seekers' Stories of Leaving Home and Travelling to Australia

Abstract

Seeking asylum is a perilous endeavour with unpredictable border crossings, protection prospects, and settlement outcomes. Young unaccompanied asylum seekers face even greater risks. Yet exclusively characterizing them as vulnerable or passive ignores their agency in making choices in a range of unique, dynamic, and challenging circumstances. In this article, we use deep ethnographic methodology to amplify young asylum seekers’ voices, examining their capacity to enact agency along the asylum journey. We employ Bourdieu’s non-doxic contexts and Jackson’s “border situations” to describe the unstable environments young people navigate at home and during their journey to Australia.

Our findings reveal a nuanced picture of young people both as objects of other people’s decisions (with reduced agency) and as highly engaged in dynamic decision-making during their journey to Australia (with more salient agency). These findings indicate the importance of research methods that steer away from fixed assumptions around vulnerability and victimhood to recognize the agentic capacity of young people to make life-defining decisions even as they find themselves in transnational border situations that seek to control and constrain them.

Keywords:

• unaccompanied young asylum seekers,
• asylum decision-making,
• asylum journeys,
• agency,
• vulnerability,
• non-doxic situations,
• border situations

Résumé

Chercher l’asile est souvent une entreprise grandement risquée et périlleuse, la traversée des frontières, les perspectives d’obtenir la protection et l’issue de la l’établissement étant imprévisibles. Pour les jeunes demandeurs d’asile non-accompagnés, les risques sont encore plus prononcés. Cependant, les qualifier exclusivement de vulnérables ou de passifs revient à ignorer leur capacité à faire des choix dans une série de circonstances uniques, dynamiques et difficiles. Dans cet article, nous utilisons une méthodologie ethnographique approfondie pour amplifier les voix des jeunes demandeurs d’asile, en examinant leur capacité à agir tout au long du parcours d’asile. Nous utilisons la notion de contextes non-doxiques de Bourdieu et les «situations frontalières» (border situations) pour décrire des environnements instables dans lesquels les jeunes se trouvent dans leur pays d’origine et pendant leur voyage vers l’Australie.

Nos résultats révèlent une image nuancée des jeunes qui sont à la fois objets des décisions d’autrui (avec une agentivité limitée) et fortement engagés dans une prise de décision dynamique au cours de leur voyage vers l’Australie (avec une agentivité plus importante). Ces résultats divergents montrent l’importance des méthodes de recherche qui s’écartent des hypothèses fixes sur la vulnérabilité et le statut de victime pour reconnaître la capacité des jeunes à prendre des décisions déterminantes pour leur vie, et ce même lorsqu’ils se trouvent dans des situations frontalières transnationales contraignantes.