Abstracts
Abstract
The refugee regime structure follows a “xeno-racist” colonial genealogy. In this context, refugee cash transfers represent a biopolitical diagnostic, indicating where refugees are worthy or have the “bio-legitimacy” to reside. This article offers a brief genealogy of different iterations of cash operations, which include cash for repatriation at the end of the Cold War, cash for urban Iraqi refugees in Jordan following the second Gulf War, and the Tanzania government’s recent decision to abruptly shut down a cash project in Nyarugusu refugee camp. Simply stated, where cash is allowed to flow, so too are refugees.
Keywords:
- cash based interventions,
- urban refugees,
- repatriation
Résumé
La structure du régime des réfugiés suit une généalogie coloniale « xéno-raciste ». Dans ce contexte, les transferts d’argent aux réfugiés représentent un diagnostic biopolitique indiquant où les réfugiés sont dignes ou ont la «biolégitimité» de résider. Cet article propose une brève généalogie des différentes itérations des opérations de transfert d’argent, dont le rapatriement d’argent à la fin de la Guerre froide; l’aide en espèces pour les réfugiés urbains irakiens en Jordanie suite à la seconde Guerre du Golfe ; et la décision récente du gouvernement tanzanien de brusquement mettre fin à un programme de transfert d’argent dans le camp de réfugiés de Nyarugusu. En bref, là où l’argent est autorisé à circuler, les réfugiés le sont également.