Abstracts
Abstract
This article argues that the discourse of tropicality in Colombia creates boundaries and binaries between racialized and normative territories, rural peripheral areas and urban centres, and spaces that have been constructed as darker “barbaric” regions closer to sea level and whiter “civilized” regions in temperate altitudes. Nevertheless, there is nuance to the geographies of tropicality, because race is difficult to contain within urban/rural spaces. Additionally, race as a social construct that is permanently in the making, presents changes in space and time, challenging any static ideas of race in intersection with geography. In supporting the argument that the discourse of tropicality produces racialized spaces, this article addresses forced displacement and the racialization that takes place along with displacement, which implies the crossing of the “border” between the “tropics” and the cities; and how Afro-Colombians, Indigenous, and Mestiza campesinas challenge the ideas of tropicality by creating new geographies as they settle after displacement.
Keywords:
- Tropicality,
- Race,
- Forced Displacement,
- Racialization
Résumé
Cet essai soutient que le discours de la tropicalité en Colombie crée des frontières et des oppositions binaires entre territoires racialisés et normatifs, entre régions rurales périphériques et centres urbains ainsi qu’entre les régions près du niveau de la mer construites comme étant plus foncées et « barbares » et les régions tempérées dites plus blanches et « civilisées » situées en altitude. Les géographies de la tropicalité sont cependant plus nuancées car la race est difficile à contenir à l’intérieur d’espaces urbains ou ruraux. De plus, la race est un construit social en devenir permanent qui change à travers le temps et l’espace, ce qui remet en question toute idée statique concernant son intersection avec la géographie. Soutenant l’argument selon lequel le discours de la tropicalité produit des espaces racialisés, cet article traite du déplacement forcé et du processus de racialisation qui accompagne le processus de déplacement, qui implique la traversée de la frontière entre les «tropiques» et les villes; et de la façon dont les campesinas afrocolombiens, autochtones et Mestiza, en s’installant suite au déplacement, créent de nouvelles géographies qui remettent en question l’idée de tropicalité.
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