Abstracts
Abstract
Considered the last ‘stepping stone’ before Australia, Indonesia plays an important role in immobilising secondary movements of asylum seekers and refugees in Southeast Asia. While migration scholarship has dedicated substantial attention to immigration detention and the deplorable living conditions inside immigration detention centres (IDCs), this article explores “alternatives to detention” (ATD) in two Indonesian localities: the city of Makassar and the province of Aceh. Seeking to contribute to a critical examination of ATD more generally, this article examines individual freedom, mobility, mechanisms of care and aid provision, protection of rights, self-determination, and matters of personal safety. The article illustrates the remaining limitations and the lack of rights that asylum seekers and refugees in Indonesia continue to face outside of IDCs. A durable solution, in the form of integration, is not available to asylum seekers and refugees, as they are prevented from integrating into the local host societies, and their social and economic mobility remains widely restricted. Yet at the same time, despite more physical mobility in ATD, asylum seekers and refugees remain contained within Indonesia as their onward movement remains deterred as well.
Keywords:
- detention,
- asylum seekers,
- refugees,
- containment,
- deterrence,
- Indonesia,
- Australia
Résumé
Considérée comme le dernier tremplin vers l’Australie, l’Indonésie joue un rôle important pour bloquer les mouvements secondaires des demandeurs d’asile et des réfugiés en Asie du Sud-Est. Tandis que les études sur la migration se sont beaucoup focalisées sur la la détention des immigrants et les conditions de vie déplorables dans les les centres de détention des immigrants (CDI), cet article explore des alternatives à la détention (AD) à deux endroits d’Indonésie: la ville de Makassar et la province d’Aceh. À des fins plus générales de contribution critique sur les CDI, il étudie la liberté individuelle, la mobilité, les mécanismes de soins et les dispositions d’aides, la protection des droits, l’autodétermination, et les questions de sécurité personnelle. Il illustre enfin les limites persistantes et le manque de droits auxquels font toujours face, en Indonésie, les demandeurs d’asile et les réfugiés à l’extérieur des CDI. Du fait qu’on les empêche de s’intégrer aux sociétés hôtes locales et que leur mobilité sociale et économique est extrêmement limitée, on ne leur offre pas de solution durable sous la forme d’une intégration. En dépit d’une certaine mobilité physique dans le cadre des AD, les demandeurs d’asile et les réfugiés restent confinés à l’intérieur de l’Indonésie du fait qu’on les décourage également d’aller de l’avant.
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