La représentation sociale des adultes immigrants parrainés francophones, ainsi que les conclusions tirées d’un certain nombre de recherches assimilent les ainés immigrants à ceux qui n’utilisent pas les services, qui vivent sous le seuil de la pauvreté, et qui dépendent économiquement de l’état ou la famille. D’autres études postulent que les immigrants arrivant au Canada sont en moyenne en meilleure santé mentale que la population canadienne. Pourtant, il existe des situations de vulnérabilité et des inégalités très prononcées au sein de ce groupe, dont la réalité est très hétérogène. Face à ces débats, notre recherche repose sur une étude quantitative visant à décrire le portrait psychosocial et économique des adultes immigrants parrainés francophones de la région d’Ottawa. Notre étude consiste à vérifier comment le parcours migratoire, la structure sociale et économique de la société d’accueil jouent comme déterminants de la santé mentale des ainés immigrants. Un sondage auprès de cette population a abouti à des résultats qui ont permis de vérifier les effets des facteurs précités sur la santé mentale. La recherche conclut sur une définition des enjeux de politique sociale qui se dégagent de l’analyse des données recueillies. De plus, la démarche a permis de dégager des pistes de solutions et de recherche pouvant aider dans les pratiques d’intervention sociale auprès de la population des adultes immigrants parrainés francophones. Depuis quelques décennies, le visage culturel du Canada s’est transformé d’une manière remarquable. Aujourd’hui, le Canada accueille des milliers de nouveaux arrivants qui sont à la recherche de travail et de vie meilleure pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Les immigrants qualifiés viennent désormais avec de hauts niveaux de scolarité et d’expérience de travail acquise dans leur pays d’origine. De nombreuses recherches ont porté sur les immigrants sous divers aspects : le niveau d’éducation, l’intégration économique et sociale, l’accès au marché du travail, la pauvreté, etc. Cependant, l’enjeu le plus important auquel les immigrants ainsi que le gouvernement canadien font face reste la non-reconnaissance des diplômes étrangers. Or, en réalité, le Canada a grandement besoin de ces immigrants et de leurs enfants qui sont en quelque sorte l’avenir du pays. En fait, depuis quelques années, les chercheurs s’intéressent davantage aux enfants de parents immigrants en raison de leur nombre et de l’impact de leur contribution dans la société canadienne. Notre étude a pour objectif d’explorer la situation scolaire des enfants et des jeunes filles issus de l’immigration. La documentation disponible nous permet de croire qu’en effet, ces jeunes de la deuxième génération réussissent aussi bien sinon mieux que ceux de parents nés au Canada. Leur cheminement ainsi que leur réussite scolaire sont impressionnants compte tenu de circonstances parfois difficiles et d’obstacles dans la société d’accueil. Leur motivation personnelle, leur résilience ainsi que plusieurs facteurs sociologiques, psychosociaux et écologiques contribuent autant dans leur réussite scolaire, laquelle représente une mobilité sociale pour beaucoup d’entre eux. Les jeunes filles issues de l’immigration réussissent particulièrement bien malgré les difficultés liées aux multiples facettes (sexe, race, classe sociale, ethnicité) de leur identité. Ce mémoire est une étude documentaire faisant état de l’évolution des droits des victimes d’actes criminels au Canada. Nous avons étudié d’une part les changements judiciaires et d’autre part les revendications de certains mouvements sociaux afin de déterminer leur influence sur l’établissement véritable de droits pour les victimes d’actes criminels au pays. Nous entamons notre mémoire en décrivant l’expérience de la victimisation et retraçons ensuite l’historique de la lutte pour les droits des victimes. Notre recherche a permis de mettre en lumière les progrès réalisés par les changements en faveur des victimes d’actes criminels, dont l’accès à une indemnisation financière et à des …
Les mémoires de maîtrise en service social à l’Université d’Ottawa[Record]
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Marie Claire Alta Alphonse
École de service social, Université d’OttawaMaryam Arale
École de service social, Université d’OttawaÉliane Atallah
École de service social, Université d’OttawaRoxane Beauchamp
École de service social, Université d’OttawaJosianne Béland
École de service social, Université d’OttawaArlynn Belizaire
École de service social, Université d’OttawaStéphanie Bernier
École de service social, Université d’OttawaJessie Blais
École de service social, Université d’OttawaAnnie Boivin
École de service social, Université d’OttawaPaul Brisson
École de service social, Université d’OttawaManon Crevier
École de service social, Université d’OttawaCarolyne Denis
École de service social, Université d’OttawaMarie Pier Desnoyers
École de service social, Université d’OttawaSabina Grabowiecka
École de service social, Université d’OttawaSarah Guibord-Jackson
École de service social, Université d’OttawaMélina Ladouceur
École de service social, Université d’OttawaKatharine Larose-Hébert
École de service social, Université d’OttawaMélanie Martel
École de service social, Université d’OttawaHakima Moktary
École de service social, Université d’OttawaChloé Nahas
École de service social, Université d’OttawaMélanie Piché
École de service social, Université d’OttawaMélissa Pierre-Jérôme
École de service social, Université d’OttawaKarine Régimbald
École de service social, Université d’OttawaMélanie Robert
École de service social, Université d’OttawaLinda Sabourin
École de service social, Université d’OttawaGeneviève Saulnier
École de service social, Université d’OttawaViviane Uwimana
École de service social, Université d’OttawaWithline Vétiaque
École de service social, Université d’Ottawa