Ce mémoire examine le phénomène du traumatisme indirect. Spécifiquement, il montre comment les intervenants du nord-est de l’Ontario gèrent ce phénomène. La recherche s’appuie sur les écrits de Pearlman, Saakvitne, McCann, Figley et plusieurs autres qui ont montré l’impact du traumatisme indirect sur les différentes sphères de la vie des professionnels qui interviennent avec des clients ayant vécu des traumatismes. Notre étude qualitative a été menée auprès de neuf intervenants. Nous avons étudié les émotions, la santé, les relations interpersonnelles et les cognitions. De plus, nous avons vérifié si les intervenants gèrent cette expérience de manière adaptive ou mal adaptive. Cette étude porte une attention particulière à la réalité des intervenants qui travaillent dans un milieu rural, en examinant les défis qu’ils doivent affronter dans une petite communauté. Parmi les défis identifiés, on trouve la méfiance et l’hyper vigilance que ressentent les intervenants. La nature de leurs interventions et de leurs expériences face au traumatisme indirect fait en sorte qu’ils sont craintifs par rapport à leur sécurité et à la sécurité de leur famille. Dans les régions nordiques, le sens de la sécurité est parfois plus aigu, compte tenu du manque d’anonymat, car les intervenants sont bien connus de la communauté. Depuis des siècles, les philosophes, sociologues, médecins, psychologues et autres chercheurs intéressés au phénomène de la folie, essaient de comprendre comment et pourquoi elle se manifeste chez l’homme, cet animal étrange. Le travail social se penche sur la question également, mais il veut expliquer aussi comment l’existence de la perpétuelle stigmatisation et la peur de la folie en société l’a rendu malade et punissable d’internement. Ce mémoire vise principalement à approfondir notre perception sociale de la maladie mentale par l’exploration littéraire d’un phénomène qui va bien au-delà des explications médicales. En posant un regard critique, mais compréhensif, cette recherche voudra également tracer le portrait de la réalité des travailleurs sociaux oeuvrant sous le pouvoir du modèle médical. Nous pouvons estimer que le pouvoir des mots des disciplines médicales a fait en sorte de refléter une réalité de la folie qui a fait fausser route à l’économie d’une nation en la traitant de « maladie mentale ». Ces mots méprisent l’autonomie que la discipline du travail social peut rendre de par sa vision objective des défaillances des structures d’un gouvernement capitaliste et de par sa vision subjective et phénoménologique de l’homme rendu économiquement dépendant du système médical. Dans le mémoire, nous avons abordé spécifiquement l’érosion de la profession non médicale du travail social en institutions. Nous avons fait le parallèle entre le travailleur social, le « malade mental » et le psychiatre et illustré les enjeux qui relient ces trois entités sociales et qui empêchent la réalisation d’une inclusion communautaire. Nous avons voulu comprendre comment les travailleurs sociaux évoluent dans un contexte où la psychiatrisation de la profession menace sa valeur éthique en matière de ses fonctions indépendantes de justice sociale. L’utilisation de la théorie du contrôle social et du pouvoir psychiatrique d’un grand penseur tel que Foucault est un défi exceptionnel à relever puisque celui-ci est très controversé et qu’il a toujours provoqué de fortes discussions, sans compter les protestations. Toutefois, travailler avec cet auteur nous a permis d’explorer des avenues postmodernistes, peu conformistes, mais pas moins scientifiques, de la maladie mentale et de l’avènement d’une justice sociale et humaine. La protection de l’enfance en Ontario a subi une réforme majeure à la fin des années 1990. Cette réforme a occasionné une augmentation importante dans le nombre d’enfants admis sous les soins dans la province. Toutefois, il existe très peu d’informations sur les profils de ces enfants placés sous …
Les mémoires de maîtrise en service social à l'Université Laurentienne[Record]
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Josée Bélanger
École de service social, Université LaurentienneNatalie Carle
École de service social, Université LaurentienneAnnie Michaud
École de service social, Université LaurentienneRachel Daigneault
École de service social, Université LaurentienneCaroline Granger
École de service social, Université LaurentienneBernard Pépin
École de service social, Université LaurentienneMamadou Ndiaye Sow
École de service social, Université LaurentienneSonia Thiboutot-Gravel
École de service social, Université Laurentienne