La collaboration entre deux ou plusieurs personnes possédant des schèmes culturels différents nécessite des adaptations de part et d’autre. Pour les personnes immigrantes, ce défi est de taille, car leur intégration et leur insertion sociale passent, entre autres, par leur utilisation des services et leur implication au sein des institutions sociales. Ce mémoire tente de comprendre les enjeux reliés à la participation des parents immigrants dans les écoles fréquentées par leurs enfants. Il s’agit d’une recherche qualitative impliquant onze parents immigrants dont quatre couples et trois mères, tous résidents de la ville d’Ottawa et ayant au moins un enfant fréquentant une école élémentaire francophone de cette région. Nous nous sommes intéressée plus spécifiquement à la perception que ces parents ont de leurs rôles dans les écoles fréquentées par leurs enfants. Nos résultats ont permis d’apprécier l’importance que les parents immigrants accordent à la communication avec le personnel scolaire. Les participants à notre recherche ont aussi identifié des obstacles qui entravent l’intégration socioscolaire de leurs enfants et qui, parallèlement, affectent leur participation à l’école. Ces entraves créent des barrières pour les parents eux-mêmes et pour leurs enfants au sein des écoles et dans la communauté. Pour contourner ces obstacles, ils ont identifié des pistes qui, dans une certaine mesure, pourraient contribuer à l’intégration et au soutien social de leurs enfants. C’est là un des rêves des familles immigrantes. Cette recherche explore les perceptions de trois pères et de trois mères d’adolescents ou d’adolescentes souffrant d’un problème de santé mentale sévère. Ces parents recrutés auprès du programme de l’Adopsychiatrie du Centre Hospitalier Pierre-Janet de Gatineau, ont participé à des entrevues individuelles de type qualitatif menées à l’hiver 2004. Cette recherche vise à mieux cerner leurs perceptions en ce qui a trait aux difficultés rencontrées, aux impacts du trouble mental, aux besoins ainsi qu’au partage des tâches de soutien entre les pères et les mères. Les résultats de notre recherche auprès de ces six (6) parents nous ont permis de saisir, tout comme dans la plupart des écrits recensés, des bouleversements, des menaces et des perturbations dans l’équilibre émotionnel de toute la famille. Nos données mettent aussi en lumière un partage inéquitable des responsabilités, les femmes assumant la plus grande partie des responsabilités vis-à-vis de la personne souffrant d’une maladie physique ou mentale et une détérioration de l’état de santé physique ou mental des personnes qui assument la principale responsabilité des soins, dans la plupart des cas, la mère. L’analyse des données a permis l’émergence de trois pistes d’intervention. La notion d’étapes du deuil nous est apparue utile pour permettre aux intervenants ou aux intervenantes de valider les émotions des parents. Amener chacun des membres de la famille à reconnaître ce qu’il vit et à prendre conscience de ses valeurs s’avère, selon nous, une stratégie efficace pour lui permettre de trouver de nouvelles façons de fonctionner. Enfin, l’établissement d’un lien entre les attitudes des pères et des mères et les différences de genre chez les hommes et les femmes s’est imposé. Bref, donner parole aux parents soulève de nouvelles réflexions et offre des avenues prometteuses en intervention. Depuis son élaboration dans les années cinquante, le concept de l’attachement a suscité un grand intérêt dans le domaine de la psychologie. Ce n’est que depuis les années quatre-vingt-dix que nous retrouvons l’évocation des aspects pratiques de l’attachement dans les écrits scientifiques. Ce mémoire présente une analyse de ces écrits afin de souligner la pertinence du concept de l’attachement pour le service social. Dans ce mémoire, nous présentons l’origine de ce concept et certaines notions de base de l’attachement. Nous avons aussi analysé des approches et …
Les mémoires de maîtrise en service social à l’Université d’Ottawa[Record]
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Povi Kafui Akué
École de service social, Université d’OttawaManon Arsenault
École de service social, Université d’OttawaManon Béliveau
École de service social, Université d’OttawaCatherine Bouchard
École de service social, Université d’OttawaGeneviève Brabant
École de service social, Université d’OttawaCaroline Brousseau
École de service social, Université d’OttawaJavier Calderon
École de service social, Université d’OttawaÉlizabeth Cyr
École de service social, Université d’OttawaEwa Marta Czechowicz
École de service social, Université d’OttawaLyne Dagenais
École de service social, Université d’OttawaBeatriz Delgado
École de service social, Université d’OttawaMarie-Pascale Dufour
École de service social, Université d’OttawaFrance Galipeau
École de service social, Université d’OttawaPascale Houle
École de service social, Université d’OttawaAudrey Hudon
École de service social, Université d’OttawaRenée Hughes
École de service social, Université d’OttawaRoxanne Laforest
École de service social, Université d’OttawaFrançois Lamarche
École de service social, Université d’OttawaMarie-Paule Lefebvre
École de service social, Université d’OttawaBibi Feza Mudekereza
École de service social, Université d’OttawaMyriam Poulin
École de service social, Université d’OttawaCaroline Ringuet
École de service social, Université d’OttawaFélix-Antoine Roussel
École de service social, Université d’OttawaMélissa Sauvé
École de service social, Université d’OttawaMartine Surprenant
École de service social, Université d’OttawaMarianne Vincent
École de service social, Université d’Ottawa