Abstracts
Résumé
Cet article pose la question des outils de gestion « embarqués » dans les structures de l’ESS (et plus précisément au sein du secteur associatif) et de leur compatibilité ou non avec les principes de celles-ci. Il vise à combler un manque dans les études disponibles sur les entreprises de l’ESS, notamment les associations employeuses, en observant les usages qu’elles font de ces outils et les effets produits sur leurs membres tant bénévoles que salariés.
Au travers d’une étude de cas de la Croix-Rouge française (18 000 salariés, 56 000 bénévoles et 600 établissements sociaux et médico-sociaux en 2014), les auteures montrent que le recours à des outils de gestion de la performance économique ne pose pas simplement une question de légitimité, mais bien une question d’identité organisationnelle.
Abstract
This article looks at the issue of management tools that have been “taken on board” by SSE organisations (and more precisely in the voluntary sector) and their compatibility or incompatibility with the organisations’ principles. It aims to fill a gap in the available studies on SSE enterprises, in particular voluntary organisations with employees, by examining how they use these tools and the effects on their members including both volunteers and employees. Based on a case study of the French Red Cross (18,000 employees, 56,000 volunteers and 600 social and health care establishments in 2014), the authors show that the use of tools to manage economic performance raises not only a question about their legitimacy but more pertinently a question about organisational identity.
Resumen
El presente artículo plantea la cuestión de los instrumentos de gestión “embarcados” en las estructuras de la ESS (y más precisamente dentro del sector asociativo) y de su compatibilidad o no con los principios de las mismas. Tiene como objetivo compensar las carencias en los estudios disponibles sobre las empresas de la ESS, particularmente las asociaciones empleadoras, examinando particularmente los usos que las asociaciones-empleadoras hacen de esos instrumentos y los impactos sobre sus miembros, ya sean voluntarios o asalariados. A través un estudio de caso de la Cruz Roja francesa (18 000 asalariados, 56 000 voluntarios y 600 establecimientos sociales y médico-sociales en 2014), los autores muestran que el recurso a instrumentos de gestión del desempeño económico no plantea únicamente un problema de legitimidad sino una cuestión de identidad organizacional.
Appendices
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