Abstracts
Résumé
En raison de la nature de leurs activités et de leur finalité non lucrative, les associations rencontrent des problèmes spécifiques de financement. Cet article en présente une première étude empirique sur la Belgique francophone (Wallonie et Bruxelles). La proximité juridique des associations belges et de leurs homologues françaises ainsi que les similitudes entre les réalités associatives des deux pays permettent de donner aux résultats obtenus une portée assez générale. L’enquête montre notamment que si les associations se tournent effectivement peu vers les banques, que ce soit pour faire face à des problèmes de trésorerie ou pour financer leurs investissements, ce n’est pas en raison de difficultés d’accès au crédit, mais plutôt pour des raisons de principe (ne pas s’endetter auprès des institutions bancaires).
Abstract
Due to the nature of their activities and their nonprofit status, nonprofits face unique financing problems. This article presents the first empirical study on French-speaking Belgium (Wallonia and Brussels). The legal similarities between Belgian nonprofits and their French counterparts as well as the similarities between the non-profit contexts of the two countries give the findings a broader significance. The study shows in particular that although nonprofits rarely turn to banks for loans, whether to overcome cash flow difficulties or to finance their investments, this is not because of problems in accessing credit but rather for reasons of principle (not to become indebted to banks).
Resumen
Debido a la naturaleza de sus actividades y a su propósito no lucrativo, las asociaciones encuentran problemas específicos de financiamiento. Este artículo presenta un primer estudio empírico sobre Bélgica francófona (Wallonie y Bruselas). La proximidad jurídica de las asociaciones belgas y de sus homólogas francesas, así como las similitudes entre las realidades asociativas de ambos países, contribuyen a conferir a los resultados obtenidos un alcance bastante general. El estudio muestra especialmente que si las asociaciones que recurren a los bancos son pocas, ya sea para enfrentar los problemas financieros o para financiar sus inversiones, no es debido a las dificultades para acceder al crédito pero más bien por razones de principio (no endeudarse con los bancos).
Appendices
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