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De la narration en sciences humaines et sociales
Si les premiers usages reconnus des récits de vie dans le domaine de la recherche en sociologie, employant des méthodes qualitatives, sont souvent associés aux travaux de recherche de William I. Thomas et Florian Znaniecki à l’Université de Chicago et la parution en 1918 de l’oeuvre monumentale intitulée dans sa version française Le paysan polonais en Europe et en Amérique. Récit de vie d’un migrant, l’introduction des récits de vie dans le champ de la recherche en sciences sociales et humaines dans le monde francophone est plus récente. Le passage de la narration biographique comme modalité de recherche et d’enquête date en effet d’une quarantaine d’années. À la suite de la parution du rapport C.O.R.D.E.S. de Bertaux (1976) (dans lequel l’auteur retrace notamment l’histoire de l’« approche biographique » en sociologie en langue française), un pan s’est ouvert qui allait vigorifier non seulement la sociologie, mais aussi d’autres champs disciplinaires. Ainsi en est-il, par exemple, des sciences de l’éducation et de la formation où la parution de l’ouvrage de Gaston Pineau et Marie-Michèle (1983/2012) a initié un puissant mouvement qui s’est développé et dont l’épicentre de la dynamique articule la recherche et la formation. Dans la littérature anglophone, le tournant narratif a été mentionné notamment par Denzin en 1989, par Kreiswirth en 1994, et par Goodson et Gill en 2011. C’est en 2000 que Clandinin et Connely font paraître leur ouvrage intitulé Narrative inquiry. Experience and story in qualitative research dont l’enjeu est de situer l’usage et l’apport des récits au sein des méthodes d’enquête dans le domaine de la recherche en sciences sociales.
Parallèlement, les approches narratives ont également intéressé les sciences médicales, la santé publique et l’accompagnement dans le contexte du soin (Dominicé, 2008; Kleinman, 2000). En médecine, la mise en récit est une ressource classique des formes d’accompagnement et de soins (Frank, 1995; Hydén, 1997; Niewiadomski, 2017; White & Epston, 1990). Le renouveau que vont connaître les récits de maladies au 20e siècle les fait accéder au statut de pratiques de saisie par les médecins et les soignants de la réalité multiple du patient, ainsi que du processus de construction de l’identité et de socialisation par les auteurs faisant l’expérience de la maladie (Jouet, 2020).
Ainsi, autant en éducation que dans le domaine de la santé et plus largement dans l’accompagnement, les formations mobilisant des formes de récits de vie se sont multipliées. La diffusion de ces différents usages se réalise de manière intersectorielle, si l’on considère les initiatives locales (notamment en Europe comme en Amérique) qui ont permis de construire et d’intégrer dans des universités des cursus dédiés aux histoires de vie en formation et aux recueils des récits de vie en formation et recherche (Breton, 2019). Cette large diffusion des usages et des pratiques qui intègrent le récit de vie comme mode d’intervention, comme pratique d’accompagnement pour l’éducation et la santé, et comme modalité de formation et d’orientation des adultes, interroge les fondements épistémologiques des enquêtes narratives et le rapport au terrain. Quelles pratiques d’enquête sont employées dans les approches qui mobilisent le récit? Quel statut accorder aux savoirs générés par les récits de vie? Si les méthodes biographiques permettent d’appréhender des points de vue et des vécus singuliers, quelles dynamiques interactionnelles mobilisent-elles? Et comment tenir compte de ces dynamiques interactionnelles dans la construction des savoirs?
La narration comme schème de l’enquête
L’enjeu de ce dossier est de définir la singularité d’une visée de connaissance fondée sur une démarche qui procède d’un travail d’appréhension et d’exploration du vécu et dont les modes de compréhension supposent la narration. Selon Foucault (1971-1972), l’enquête constitue un « moyen de constater ou de restituer les faits, les événements, les actes, les propriétés, les droits. Mais aussi, matrice des savoirs empiriques et des sciences de la nature […] » (p. 284). Dans le même texte, Foucault différencie l’enquête de la mesure et de l’examen, la mesure étant associée au rétablissement de l’ordre, et l’examen à la restauration de la norme. Les travaux de Foucault sur la volonté de savoir sont conduits en relation avec les formes de pouvoir qui l’influencent, voire la surdéterminent. Ces trois opérations – mesure, enquête, examen – sont marquées par un même souci : ceux de la rigueur et de la méthode. Foucault en examine les usages dans le domaine judiciaire en vue de l’examen des faits, de la formalisation des preuves, ces opérations étant nécessaires à la formation du jugement et à l’établissement de la vérité. Le rapport au savoir instauré par la perspective mise au jour par Foucault pour penser l’enquête apparaît alors régi par les approches expérimentales associées aux logiques de démonstration et de réfutation, en relation avec le paradigme relevant du falsificationnisme (Popper, 1973).
Inscrite dans une perspective pragmatiste, la logique de l’enquête (Dewey, 1938/1993) a été mobilisée dans le cadre de travaux contemporains en relation avec les pratiques pédagogiques (Fabre, 2015 ; Ladage, 2016), ainsi que dans le champ de l’analyse du travail et de la médecine. L’approche de l’enquête selon Dewey a largement inspiré les courants de l’apprentissage expérientiel (Balleux, 2000), à partir notamment de la notion de schème (Thievenaz, 2019), de cycle Kolb (1994) et, plus largement, de réflexivité (Schön, 1990). Entre pragmatisme et herméneutique, les fondamentaux de l’enquête sont cependant marqués par un écart d’ordre épistémologique. Cet écart est expliqué par Fabre (1994) comme suit :
[…] le troisième débat concerne l’historicité de l’expérience et oppose la prétention à l’authenticité à la prétention à la rationalité. L’interprétation pragmatique de l’expérience épure en effet la vie pour n’en retenir que des invariants objectivables et testables. Elle laisse de côté tout le pathos de la subjectivité (les sentiments, les valeurs), tout ce qui précisément donne à la vie son prix
p. 62
Fabre propose de différencier les visées de connaissance selon que la démarche s’inscrit dans le courant du pragmatisme ou de l’herméneutique. Comprendre procède, en effet, d’une herméneutique expérientielle qui porte sur le vécu à interpréter et à historiciser. Le sujet qui pense, interprète et met en forme son expérience pour la comprendre à partir de ses dimensions longitudinales et historiques se trouve impliqué dans un travail qui relève plus de l’épreuve que de la résolution de problème. Ce qui est en effet alors en cause relève d’une dynamique de formation de soi, par mise en sens de l’expérience et intégration dans une histoire, par le moyen de la narration. L’enquête narrative peut être située à l’interface des trois approches qui viennent d’être décrites : elle comporte 1) une visée transformatrice et réflexive, en appréhendant l’expérience selon une perspective historique d’ordre herméneutique; 2) la compréhension en résultant produit des effets sur la manière les situations, les conséquences de la compréhension ayant des « effets pratiques concevables », selon la maxime pragmatiste pensée en tant que dispositif; 3) elle constitue une démarche pratique visant la constitution de connaissances à partir d’une appréhension rigoureuse et méthodique du vécu.
Les temporalités : dimensions structurantes de la démarche d’enquête
Par ailleurs, parmi les enjeux de l’analyse des enquêtes narratives, il nous paraît important de tenir compte des dimensions du temps, de la mémoire et de l’identité proposées par le philosophe Paul Ricoeur (1983, 1985) qui a revivifié la conceptualisation des récits dans leur dimension à la fois narrative et herméneutique. La configuration temporelle est intrinsèque au récit puisqu’il s’agit d’un regard que le sujet porte au présent sur le passé en élaborant une recomposition. Cet exercice implique une interprétation (ou une réinterprétation) dans laquelle la personne qui se raconte oriente son récit en mettant en oeuvre un regard rétrospectif avec les éléments de compréhension qu’il a acquis dans son parcours de vie (Bernard, 2011). Les récits de vie participent également de processus mémoriels et, comme le souligne Cyrulnik (2010), il ne s’agit pas d’une mémoire comme « simple retour du souvenir », mais d’« une représentation du passé » ou de « l’image que l’on se fait du passé » (pp. 45-46). L’exercice mnésique porte également la marque du contexte d’interaction dans lequel la mise en récit a lieu. Il s’agit d’un caractère sélectif de la personne qui mobilise sa mémoire pour composer l’intrigue selon la trame de vie qu’il veut mettre en relief (Ricoeur, 1983). À ces dimensions du temps et la mémoire s’ajoute l’identité narrative. Les récits de vie sont propices à l’émergence d’éléments porteurs d’indices quant à la construction identitaire du sujet, tels que les rencontres, le contexte familial, les événements marquants, etc. Les récits de vie peuvent être une ressource permettant d’analyser le sens que les personnes donnent à leur parcours personnel et de comprendre le développement de leur identité au cours du temps (Josselson, 1998). Différents cadres théoriques sont mobilisés pour appréhender ces dimensions : l’interprétation des temps sociaux (Coninck (de) & Godard, 1990), les régimes de la temporalité (Demazière & Dubar, 2005), la conceptualisation de l’événement (Leclerc-Olive, 1997) ou l’exploration des bifurcations (Bidart, 2006), pour ne citer que ces quelques exemples.
Présentation des textes
Ce numéro contribue à l’avancement des connaissances à propos des récits de vie en recherche qualitative dans des domaines variés : sciences de l’éducation et de la santé (Bayet, Breton et Passeggi, Hardy & Eneau), sociologie (Gaudet et Drapeau), sciences administratives, relations industrielles et sciences humaines appliquées (Dioh, Gagnon et Racine), et, enfin, santé publique (Aloisio Alves). Les articles problématisent l’épreuve narrative (Breton et Passeggi); proposent le récit comme méthode coopérative (Hardy et Eneau); abordent la question de la temporalité sous l’angle particulier du calendrier de vie (Gaudet et Drapeau); interrogent le pouvoir d’agir des personnes immigrantes en processus d’intégration « qui se racontent » (Dioh et al.); et relèvent des questions de terrain relatives aux interactions, leur dynamique, leur intersubjectivité ou encore la co-implication (Aloisio Alves; Bayet).
Composé de six articles mobilisant différentes perspectives théoriques qui investissent des terrains distincts, le numéro est présenté en deux parties. La première regroupe trois articles qui soulèvent des questions épistémologiques en les articulant à d’autres méthodologiques. Dans la seconde partie, qui rassemble également trois articles, il est question d’approcher des questions liées plus spécifiquement aux formes de l’enquête et du rapport au terrain.
Enquêtes narratives : de l’épistémologie à la méthode
Il s’agit dans une première partie d’expliciter les objectifs des recherches qui emploient les approches biographiques et narratives, et de caractériser les ancrages théoriques et méthodologiques à partir desquels les connaissances générées par le récit de vie peuvent être situées en tant qu’« objets de pensée » et « objets de science ». Quels sont les apports des approches narratives pour les processus de compréhension et de constitution de connaissance? Comment penser les processus de réciprocité entre les approches narratives et les approches plus quantitatives dans les domaines des sciences sociales et des sciences de la santé? Comment caractériser une épistémologie narrative fondée sur l’expérientiel et le singulier? Quels sont les critères retenus pour soutenir la pertinence des dispositifs d’enquête narrative? Quelles méthodes concrètes d’entretien sont mobilisées? Les articles de Breton et Passeggi, de Hardy et Eneau ainsi que celui de Gaudet et Drapeau se penchent sur certaines de ces questions.
Breton et Passeggi cherchent à spécifier les dimensions de l’épreuve pour le sujet qui met en mots son vécu en configurant un récit (et plus spécifiquement un microrécit), et à montrer la portée de ce travail narratif dans un contexte hospitalier au Brésil auprès d’enfants. Retenant une perspective herméneutique et anthropoformative, les auteurs examinent les modes de composition du récit et les variations des modes de narration mobilisés au cours de l’enquête. Ils montrent l’intérêt de travailler sur deux niveaux : celui du contenu du vécu et celui des ressources narratives qui permettent de passer l’expérience au langage en configurant un récit.
Fruit d’une recherche doctorale interrogeant la problématique de l’éducation à la santé, le deuxième article, sous la plume de Hardy et Eneau, présente une méthode coopérative de récit. En cohérence avec leur posture de recherche « avec », qui remet en cause la séparation de l’« objet » et du sujet et valorise les savoirs construits de façon dialogique, les auteurs proposent le développement d’une pratique du récit selon une perspective d’accompagnement qui privilégie un rapport à la disponibilité empathique. L’attention particulière à l’expérience définit la vision éthique proposée par les auteurs dans le processus d’autonomisation et de développement des compétences psychosociales des jeunes adultes.
Gaudet et Drapeau étudient trois enquêtes de parcours de vie en explorant les potentiels narratif et interprétatif du calendrier de vie qui permet de relier les récits à la temporalité des événements biographiques. Déployant l’approche biographique-narrative, leur méthodologie consiste à produire des données sur les faits historiques et leurs interprétations par les personnes enquêtées à l’aide d’entrevues et de calendriers de vie. Elles ont fait le choix de terrains hétérogènes (parcours de transition vers l’âge adulte, trajectoires de participation sociale des jeunes et trajectoires professionnelles de professeures d’université en relation avec leur santé) et montrent que l’utilisation du calendrier de vie contribue à la richesse de la production et de l’analyse des matériaux, à la transparence de la relation d’enquête et à la réflexivité des personnes enquêtées. Appréhendé comme outil d’élicitation, le calendrier de vie permet la coconstruction de données biographiques.
Enquêtes narratives : formes de l’enquête et rapport au terrain
Dans la seconde partie, il s’agit d’examiner et de caractériser la singularité des rapports au terrain générée par les approches narratives et biographiques lors d’enquêtes en sciences humaines et sociales : accès au terrain, singularité des procédés de guidance, logiques de contractualisation, co-implication dans l’édification des catégories d’analyse, conditions de la restitution et de la diffusion des résultats. Quelles dynamiques d’implication caractérisent le rapport au terrain au cours de l’enquête narrative? Comment penser les processus de restitution des résultats? Quelles logiques de contractualisation sont à l’oeuvre en fonction de la distribution des enjeux au sein des acteurs concernés par la recherche? Les articles de Dioh et al., de Bayet et d’Aloisio Alves apportent des éléments de réflexion sur des sujets variés : processus d’intégration chez des personnes immigrantes au Québec, dynamiques interactionnelles dans le recueil de récits de jeunes en situation de handicap et enjeux méthodologiques d’une étude narrative biographique conduite en milieu hospitalier au Brésil.
Le premier article de cette seconde partie, écrit par Dioh, Gagnon et Racine, se penche sur le processus d’intégration au Québec de personnes immigrantes en employant les récits de vie comme stratégie d’accès à l’expérience. Les questions que soulevait l’intégration des personnes immigrantes étudiées il y a déjà un siècle sous une approche biographique par Thomas et Znaniecki de l’École de sociologie de Chicago sont loin d’être épuisées. Dans le cas de cet article, les auteurs cherchent le sens que ces personnes immigrantes donnent à leurs expériences d’intégration sous le regard théorique de l’agentivité. Ce choix théorique leur permet d’écarter le point de vue qui présente les personnes immigrantes comme étant victimes et passives face aux difficultés liées au processus d’immigration et de dégager leur « pouvoir d’agir ».
L’article suivant comporte une recherche menée par Bayet sur les processus relationnels et les dynamiques interactionnelles à l’oeuvre au cours des entretiens biographiques entre le chercheur et les personnes enquêtées. Les exemples proposés, provenant de recherches narratives auprès de jeunes en situation de handicap, sont analysés à partir des processus d’implication, de distance, de posture, de réciprocité… Les résultats présentés conduisent à différencier les dimensions procédurales de l’entretien de recherche et viennent souligner la singularité des entretiens narratifs et biographiques dont la pertinence suppose une forme de co-implication dialogique et de réciprocité réflexive.
Pour clôturer cette partie, Aloisio Alves se penche sur les enjeux méthodologiques de l’enquête narrative biographique dans le champ de la recherche en santé. Faisant le choix d’un terrain en tension, soit la réanimation pédiatrique et le soin continu, l’auteure s’appuie sur l’approche anthropologique et fait dialoguer recherche biographique et ethnographique. Les entretiens menés ont permis de comprendre les parcours biographiques de professionnels de santé et de mettre en exergue les apprentissages acquis au cours d’expériences vécues chargées affectivement grâce à la mobilisation d’outils et de méthodes tels que l’observation participante, le travail interprétatif et l’analyse herméneutique du récit de vie. Il en résulte des apports pour l’enquête de terrain comme la mise en évidence des asymétries des relations, des effets de la présence du chercheur et de la construction de liens de confiance avec les sujets.
Par ailleurs, nous avons le privilège de présenter dans ce numéro un dernier texte se situant en dehors de l’appel. Il s’agit d’un entretien avec Daniel Bertaux mené par deux professeurs de sociologie au Brésil, Rodrigues Costa et Garcia dos Santos. L’entretien a fait l’objet d’une première publication au portugais, en 2020, et nous remercions le directeur de la revue Tempo Social, Alexandre Braga Massella, de l’autorisation accordée à la revue Recherches qualitatives pour publier l’entretien en français. Nous mentionnons plus haut le rôle important du sociologue Daniel Bertaux dans l’introduction des approches biographiques dans le monde francophone. L’entretien est l’occasion de faire connaître le parcours intellectuel du sociologue, ses influences et sa posture théorique. Bertaux s’attarde sur la méthode des récits de vie (voire plus précisément son utilisation au pluriel par la diversité des utilisations des récits au sein des sciences humaines et sociales), ses particularités, et soutient son point de vue de « sociologue objectiviste ».
Appendices
Notes biographiques
Marie-Claude Bernard est professeure titulaire à la faculté des sciences de l’éducation à l’Université Laval au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage et membre du Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES). Ses intérêts de recherche portent sur l’étude des rapports aux savoirs, l’utilisation des récits de vie en tant qu’outils de formation et de recherche, les approches interactionnistes, ainsi que l’analyse de questions sociales et éthiques associées aux savoirs scolaires et la vulnérabilité à l’école. Elle est présidente de l’Association internationale des histoires de vie en formation et de recherche biographique en éducation (ASIHVIF). [Orcid : https://orcid.org/0000-0002-0839-7650]
Hervé Breton est maître de conférences avec habilitation à diriger des recherches (HDR) en sciences de l’éducation et de la formation à l’Université de Tours (EA7505-EES) en France. Ses recherches portent sur les dimensions formatrices du récit de soi et sur la reconnaissance des savoirs expérientiels en éducation, formation et santé. Il est vice-président de l’Association internationale des histoires de vie en formation (ASIHVIF) et codirecteur de la revue Chemins de formation. [Orcid : 0000-0003-3536-566X]
Emmanuelle Jouetest directrice du Laboratoire de recherche en Santé Mentale, Sciences Humaines et Sociales (Labo SM-SHS) du GHU Paris psychiatrie & neurosciences et chercheuse associée à l’Université de Tours dans l’équipe EA7505-EES. Ses travaux portent sur la construction des savoirs issus de l’expérience notamment dans les champs de la santé, de la santé mentale et de la psychiatrie. Elle est vice-présidente du réseau européen de recherche et de formation Enter Mental Health.
Références
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