Abstracts
Résumé
Le développement du syndicalisme a en quelque sorte bridé l’arbitraire de l’employeur en milieu de travail en assumant la défense des intérêts de certains groupes de salariés par l’entremise de la négociation périodique des conditions de travail. Désormais, le syndicat majoritaire accrédité et l’employeur sont tenus de négocier de bonne foi une convention collective définissant les droits et obligations de chacun. Devant cette dissolution de l’autorité de la direction, on assiste peu à peu à l’émergence du phénomène relativement récent du grief patronal en vue de dénoncer le non-respect par la partie syndicale des dispositions de la convention collective. Force est toutefois de constater que les sentences arbitrales disposant des griefs patronaux demeurent rarissimes, ce qui n’est probablement pas étranger à la baisse du taux de syndicalisation.
Abstract
The development of unionization has kept the arbitrary power of employers in the workplace in check by defending the interests of certain paid workers through the periodic negotiation of working conditions. As a result, the majority accredited union and the employer are bound to negotiate a collective agreement in good faith which defines the rights and obligations of each. Faced with this dissolution of management’s authority, we have come to witness little by little the emergence of the recent phenomenon of employer grievance in an attempt to denounce the union’s non-compliance with the articles of the collective agreement. One can see that the arbitral rewards from employer grievances remain rare, which is possibly not unrelated to a decrease in the rates of unionization.
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