Abstracts
Résumé
La forêt est au coeur du paysage culturel des Anichinabés de Kitcisakik. Comme c’est le cas pour de nombreuses nations autochtones du Canada, le territoire ancestral de cette communauté algonquine du Québec a fait l’objet d’interventions forestières continues depuis la fin du xixe siècle. Pour faire face à cette problématique, les gens de Kitcisakik ont choisi de s’engager dans un processus de recherche collaborative, appuyé par un cadre de référence en éducation relative à l’environnement. Cette initiative a permis d’amorcer un dialogue interculturel dans le but de définir les fondements d’une foresterie mieux adaptée au contexte autochtone. L’enquête menée par les auteurs a mis au jour le caractère identitaire de la forêt (nopimik) pour les Anichinabés et la dimension préoccupante de la foresterie. À partir du système anichinabé de représentation, ils ont élaboré un cadre de cinq principes (culturel, éthique, éducatif, écologique et économique) et de vingtdeux critères de foresterie autochtone. Cette proposition est analysée dans le contexte des changements normatifs et législatifs apportés au Québec par la nouvelle Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier et le resserrement des critères de certification forestière du Forest Stewardship Council (FSC).
Abstract
The forest is at the heart of the cultural landscape for the Anicinapek of Kitcisakik. As it is the case for many Aboriginal communities in Canada, ongoing forestry operations have taken place on Kitcisakik traditional land in Quebec since the end of the xixth century. In order to face this challenge, the community chose to engage in a collaborative research process. Supported by an environmental education framework, this initiative allowed for undertaking an intercultural dialogue in order to define forest management practices that would be better adapted to the Aboriginal context. Our survey revealed the identity aspect of the forest (nopimik) for the people of Kitcisakik as well as the preoccupying importance of forestry. Based on the Anicinapek representational system, we outlined a framework made of five principles (cultural, ethical, educational, ecological and economic) and twenty-two criteria to define Aboriginal forestry. This proposal is analyzed in the context of normative and legislative changes brought up by the new Quebec Sustainable Forest Development Act and the reinforcement of forest certification criteria under the Forest Stewardship Council (FSC) standards.
Resumen
El bosque se encuentra en el corazón del paisaje cultural de los Anichinabés de Kitcisakik, en Canadá. Del mismo modo que para numerosas naciones indígenas de dicho país, el territorio ancestral de esta comunidad algonquina de la Provincia de Quebec ha sido objeto de continuas intervenciones forestales desde fines del siglo XIX. Para enfrentar esta problemática, la gente de Kitcisakik ha escogido embarcarse en un proceso de investigación colaborativa, apoyada por un marco de referencia en educación ambiental. Esta iniciativa ha permitido iniciar un diálogo intercultural con el fin de definir los fundamentos de una forestería mejor adaptada al contexto indígena. Nuestra investigación ha revelado el carácter identitario del bosque (nopimik) para los Anichinabés, así como una dimensión preocupante de la forestería. A partir del sistema de representación anichinabé hemos elaborado un cuadro de cinco principios (cultural, ético, educativo, ecológico y económico) y de veintidós criterios de forestería indígena. Esta propuesta es analizada en el contexto de los cambios normativos y legislativos implementados, en la Provincia de Quebec, a través de la nueva ley sobre el acondicionamiento sostenible del territorio forestal y el estrechamiento de los criterios de certificación forestal del Forest Stewardship Council (FSC).
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Appendices
Remerciements
Ce travail de recherche n’aurait pas été possible sans l’engagement de toute la communauté de Kitcisakik. En particulier, l’appui du Chef James Papatie et des chefs qui lui ont succédé (Edmond Brazeau, Adrienne Anicinapeo) a été déterminant. Le soutien des aînés, l’enthousiasme des jeunes adultes et la détermination de nos assistants de recherche ont été des facteurs essentiels à l’avancement de nos travaux. Notre gratitude particulière va à nos collègues et assistants de Kitcisakik : Régis Penosway, Robert Penosway, Johanne Papatie, Louisa Papatie et Jacqueline Michel. Yvan Croteau, Claire Dubé, Hugo Asselin ont été de précieux collaborateurs. Merci aussi à Lucie Sauvé, Daniel Kneeshaw, Yves Bergeron et Luc Bouthillier pour l’encadrement de cette recherche ainsi qu’à Caroline Roger du Service des partenariats de l’UQÀM. Enfin, nos remerciements vont également à nos partenaires industriels et gouvernementaux : Michel Sigouin, Geneviève Labrecque, Yvon Pomminville, Pierre Garceau, Claude Lebel, Simon Vézeau, Denis Audette, Mario Poirier et Luc Bernard. Cette recherche a bénéficié du soutien financier du programme de partenariats en foresterie du CRSNG/CRSH/Service canadien des forêts et du Réseau de gestion durable des forêts.
Notes biographiques
Marie Saint-Arnaud, Ph.D. en sciences de l’environnement (Université du Québec à Montréal, 2009), est ethnobiologiste spécialisée dans le domaine de la foresterie autochtone. Elle est chercheure associée au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté et chargée de cours à l’Institut des sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal. Elle a travaillé pendant dix ans en collaboration avec la communauté de Kitcisakik dans le cadre de son projet de recherche doctoral. Elle a remporté le prix Lucie-Samson- Turcotte pour la meilleure thèse en éducation relative à l’environnement déposée dans une université francophone entre 2008 et 2010, et en tant qu’experte technique sur les questions autochtones, elle participe régulièrement à la certification des territoires forestiers au Québec selon les normes du Forest Stewardship Council.
Charlie Papatie est membre de la communauté algonquine de Kitcisakik et il travaille depuis treize ans au Comité Forêt, qui est devenu le département Aki de Kitcisakik, responsable des dossiers forestiers et territoriaux. Entre 2002 et 2010, il a collaboré avec une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Montréal en tant que principal assistant de recherche communautaire dans un projet visant à définir les fondements d’une foresterie autochtone à Kitcisakik. Il a participé à de nombreuses communications scientifiques portant sur les résultats de ce projet. Actuellement agent de liaison au département Aki dans le cadre du programme de consultations sur les plans d’aménagement forestier, il travaille depuis vingt-sept ans au service de sa communauté où il a occupé plusieurs autres fonctions dans les secteurs politiques et économiques. Il a notamment été élu pour deux mandats au Conseil des Anicinapek de Kitcisakik (1986-1989 ; 1998-2000).
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