Abstracts
Résumé
Dans l’histoire de l’art, les textiles autochtones coutumiers ont été ignorés en tant qu’artisanat domestique « traditionnel » et objets fonctionnels. Axé sur la documentation du tissage salish depuis les années 1960 et sur l’intégration des méthodologies de recherche autochtones et non autochtones, cet essai explorera la résurgence du tissage salish en tant que forme salish de recherche-création. Dans cet essai, une approche féministe autochtone centre l’expérience des tisserands salish pour changer les perceptions du tissage salish et pour déstabiliser les omissions structurelles dans les discours de l’art autochtone. Les tissages et les pratiques du tisserand deviennent visibles en tant que sites de partage des connaissances intergénérationnelles, d’innovation, de relations sociales complexes et de continuité.