Abstracts
Résumé
Le lundi matin du 26 avril 1971, Chris Burden grimpe dans un casier de 60 × 60 × 90 centimètres dans un atelier de l’Université de Californie à Irvine (UCI), où il a la semaine pour présenter son projet de maîtrise : la performance d’endurance Five Day Locker Piece, durant laquelle il s’enferme 105 heures. Même si la référence n’est nullement explicite, le geste de Burden est semblable aux occupations protestataires de la fin des années 1960 qui paralysèrent les campus universitaires à travers les États-Unis. Cet article a pour but de réexaminer Five Day Locker Piece comme une critique institutionnelle dans laquelle l’artiste occupe un espace de l’école d’art, afin de perturber le flux des activités habituelles. À l’aide d’interviews et de documents archivistiques disponibles depuis peu, il réévalue une des oeuvres fondatrices de la performance des années 1970, au regard de sa place dans le canon de la critique institutionnelle.
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Appendices
Acknowledgements
I would like to thank, first and foremost, Nancy Rubins, Joshua Feigenbaum, and the Chris Burden Studio and Estate for making my work possible. I would also like to thank Kristen Carter at the University of British Columbia, and Grace Kook-Anderson and Dawn Minegar at the Laguna Art Museum. Last, but not least, I would like to thank my dissertation advisor, Branden Joseph, and the faculty of the Department of Art History and Archaeolàogy of Columbia University, for supporting my project, as well as the Pierre and Tana Matisse Foundation, which has also generously provided funding for this work.
Biographical note
Matthew Teti is currently finishing his doctoral dissertation, “From Minimalism to Performance Art: Chris Burden, 1967–1971”, at Columbia University.