Abstracts
Résumé
Le modernisme en art est souvent considéré comme un développement spécifiquement occidental. Robert Houle, l’artiste, écrivain et commissaire d’exposition d’origine Saulteaux, a cependant toujours soutenu que sa propre pratique est moderniste et qu’elle suit une filiation esthétique autochtone. Cet article s’intéresse particulièrement à une oeuvre produite par Houle en 1994, Premises for Self Rule, dans laquelle l’artiste a juxtaposé des textes de législation coloniale à des panneaux peints en monochrome et des cartes postales trouvées en archives. Il propose qu’à travers cette stratégie de rapprochement, l’artiste fusionne la tradition de la peinture de parflèche à l’esthétique moderniste, remettant ainsi en lumière la négociation interculturelle, l’amnésie coloniale, ainsi que les écarts qui séparent les épistémologies et traditions artistiques des peuples autochtones et allochtones.
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Appendices
Acknowledgements
I would like to thank the artist, Robert Houle, for generously allowing me to include images of his works. I would also like to thank Heather Igoliorte, Carla Taunton, and the editors of RACAR for their helpful suggestions.
Biographical note
Stacy A. Ernst is a PhD candidate (ABD) in the Institute of Comparative Studies in Literature, Art, and Culture at Carleton University.