Abstracts
Résumé
Du milieu des années vingt jusqu’au milieu des années trente, des auteurs dramatiques politiquement de gauche s’efforcèrent d’allier les techniques de mise en scène et de jeu avec un contenu politique de plus en plus explicite et touchant à la condition ouvrière. Dans les pièces montées par la Workers’ Drama League (1925) et le New Playwrights Theatre (1927-1929), des auteurs radicaux, souvent associés au périodique New Masses, montèrent des spectacles en utilisant des effets constructivistes, à la Meyerhold, de récitations collectives et de mises en scène abstraites. C’est à la fin des années 1920 que le problème essentiel des artistes et auteurs radicaux apparut—le dilemme entre l’innovation formelle, l’habileté technique et le contenu idéologique. A la fin de la décennie, des troupes de théâtre ouvrières se rendirent dans les usines et les villes minières pour présenter des sketches et des récitations « agitprop » et des « journaux vivants. » Vers 1932, le mouvement théâtral ouvrier était solidement établi et soutenu par des articles réguliers dans New Masses et Workers Theatre, une publication importante du Workers Laboratory Theatre, et aussi par les deux réunions nationales de 1932 et 1934. Pendant la seconde assemblée, on put voir poindre un courant favorable au Front populaire qui se manifesta à travers des spectacles plus traditionnels fixes ainsi que par des « formats agitationnels » itinérants. La Theatre Union, fondée en 1933, était la manifestation la plus évidente de la fusion du théâtre « agit » ouvrier et le théâtre bourgeois. Le Federal Theatre Project poursuivit dans cette direction en mettant en scène des « journaux vivants » sur des sujets approuvés par le gouvernement.
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