Abstracts
Résumé
Avec la découverte et l’acquisition par le Centre Canadien d’Architecture d’une étude de Le Corbusier pour le siège de l’unesco à Paris, on peut maintenant mieux connaître le rôle exact joué par l’architecte dans la conception de cette oeuvre. En se fondant sur des documents inédits de première main, dont des dossiers, des lettres et des dessins, l’auteur révèle que de 1951 à 1958, l’engagement et l’ingérence de Le Corbusier dans ce projet ont largement débordé le simple exercice de ses fonctions à titre d’un des cinq consultants de la firme d’ingénieurs-architectes Breuer, Nervi et Zehrfuss. Son attitude querelleuse révélait sa double allégeance : il entendait suivre les principes des Congrès Internationaux de l’Architecture Moderne (ciam) ainsi que sa propre évolution de pionnier du modernisme tout en se faisant le défenseur de la plasticité expressive en architecture.