Abstracts
Résumé
L’Encyclopédie canadienne (1842) souligne l’importance des peintres d’enseignes entre 1820 et 1860, essentiels à la ville moderne, mais souvent négligés. La pratique de la peinture d’enseignes, remontant au Moyen Âge et évoluant jusqu’au xixe siècle, a joué un rôle crucial dans la communication visuelle urbaine. Reconnu comme un artisan qualifié, le peintre d’enseignes devait acquérir des compétences artistiques élevées, le distinguant du simple peintre en bâtiment. La transmission des connaissances se faisait de maître à apprenti, souvent au sein des familles à Montréal et Québec. Bien que ce travail ne soit pas revendiqué comme un art, il exigeait des techniques complexes, telles que la dorure et l’imitation de textures. Cet article vise à éclairer l’histoire des peintres d’enseignes, que nous considérons comme les précurseurs des arts appliqués au Québec.
Abstract
L’Encyclopédie canadienne (1842) highlights the importance of sign painters between 1820 and 1860, essential to the modern city but often overlooked. The practice of sign painting, dating back to the Middle Ages and evolving through the 19th century, played a crucial role in urban visual communication. Recognized as a skilled craftsman, the sign painter had to acquire a high level of artistic skill, distinguishing him from the simple house painter. Knowledge was passed on from master to apprentice, often within families in Montreal and Quebec City. Although this work was not claimed to be an art form, it did require complex techniques, such as gilding and texture imitation. This article aims to shed light on the history of sign painters, whom we consider to be the precursors of the applied arts in Quebec.