Abstracts
Résumé
Faut-il révéler l’envers du décor qui corrige certains mythes et légendes, et faire connaître la vérité ? Ce que nous faisons dans notre étude de quelques cas. Érasme écrit en 1509 : « Les hommes ne veulent pas être dérangés dans leurs légendes et n’aiment pas qu’on change leur vérité. » Le jugement d’Érasme reste-t-il d’actualité ? Nous traitons ici des légendes écrites par Pierre Poulin en 1897 sur l’origine des ceintures fléchées ; de la ceinture d’Isaac Brock censée lui avoir été donnée par Tecumseh ; de la toile de Thielke, en 1838, des chefs hurons portant ceinture fléchée, laissant l’impression qu’ils en sont les auteurs ; d’une ceinture au Musée Pitt-Rivers en Angleterre rapportée du Canada et censée amérindienne des plaines de l’Ouest ; de l’écrit de Cécile Barot qui a porté à confusion en notant qu’on « tresse » les ceintures plutôt que les tisser. Nous constatons qu’on ne veut pas toujours accepter l’envers du décor.
Abstract
Is it proper to reveal facts that correct certain myths and legends, and to uncover the truth ? This is what we are doing by examining a few particular cases. Érasmus wrote in 1509 : « Men do not want to be disturbed in their legends and do not like their truths to be challenged. » Does the judgment of Érasmus remain relevant today ? We are dealing here with legends written down by Pierre Poulin in 1897 on the origin of the Assumption sash ; with Isaac Brock’s belt supposedly given to him by Tecumseh ; with the painting by Thielke, in 1838, of Huron chiefs wearing Assumption sashes, giving the impression that they were their creators ; with a belt brought from Canada to the Pitt-Rivers Museum in England and considered to have originated among the Amerindian population of the western plains ; with Cécile Barot’s writings that cause confusion by stating that belts were « braided » rather than to woven. We conclude that the hidden side of the truth is not always easily accepted.
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