Abstracts
Résumé
En 1991, Raymond Montpetit et Philippe Dubé publiaient « Savoir et exotisme : naissance de nos premiers musées ». Retraçant l’histoire des collections curieuses et savantes du Québec, cette publication fut une des premières à s’intéresser à la raison sociale des musées d’ici. L’investissement des premiers pas muséaux du Québec fut souvent sous-estimé. Vingt-cinq ans plus tard, le présent article vise à revoir le texte de Montpetit et Dubé et à explorer les conclusions des auteurs à la lumière de la théorie du musée disciplinaire. Se pourrait-il que la richesse de l’engagement sociopolitique des collections curieuses et scientifiques soit difficile à détecter en raison à la fois de ses méthodes d’éducation subtiles et passives et de son inclusion parfaite dans le paysage urbain ?
Abstract
In 1991, Raymond Montpetit and Philippe Dubé published « Savoir et exotisme : naissance de nos premiers musées ». Tracing both the history of curiosities and that of scholarly collections in Québec, this publication was one of the first to focus on the social function of museums here. The scope of early museum activities in Québec had often been underestimated. Twenty five years later, this article takes a new look at the work of Montpetit and Dubé, and explores the authors’ conclusions in light of present day disciplinary museum theory. Could it be that we neglected the importance of the socio-political expression represented by curiosities and scientific collections because of the subtle and passive educational methods they employed, and also because of their seamless fit in the urban landscape ?
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