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Appendices
Notes biographiques
Michèle Gardré-Valière
Passionnée d’arts et traditions populaires depuis ses premières années d’enseignement (français, latin, grec, éveil musical), on doit à cette « chanteuse » d’avoir initié, avec Michel Valière, une vaste enquête orale à travers le Poitou. En poste dans un collège rural, elle entreprit avec ses élèves un recueil de données qui devait constituer la matière de ses enseignements et un apprentissage original à l’ethnographie. S’ensuivirent des actions : édition d’un disque, des publications d’articles, dont « Au temps où les bergères chantaient et les brebis écoutaient... », Ethnozootechnie, n° 84, 2008, p. 81-88, et quelques autres dans la revue Aguiaine : « Permanence de la chanson populaire de tradition orale », n° 228, 2002, p. 7-23 ; « Les sept cahiers aux 266 chansons d’une paysanne poitevine », n° 240, 2004, p. 23-36 ; « Le bal, une danse aux virlitournes », n° 255, 2006, p. 3-14 ; « Le roi avait un fils, la reine avait une fille », n° 261, 2007, p. 3-18 ; « Quelques notes sur “La marche de la mariée” en Haut-Poitou », n° 269, 2008, p. 3-20.
Michel Valière
Aujourd’hui retraité, Michel Valière, ethnologue, a été enseignant-chercheur à l’Université de Poitiers. Collaborateur de la revue d’ethnologie de l’Amérique française, Rabaska, on lui doit aussi plusieurs publications sur la littérature orale dont Ethnographie de la France : histoire et enjeux contemporains des approches du patrimoine ethnologique (2002) et Le Conte populaire : approche socio-anthropologique (2006), aux éditions Armand Colin. Une partie des phonogrammes produits au cours de ses enquêtes en Poitou, initiées dès 1965 avec son épouse Michèle Gardré-Valière, constitue depuis 1974 le Fonds Valière à la Maison des sciences de l’Homme et de la société à Poitiers. Celui-ci est destiné à favoriser la dissémination des résultats de recherche de terrain, notamment au travers d’ouvrages tels que Récits et contes populaires du Poitou (avec Catherine Robert), Gallimard (1979).