Abstracts
Résumé
Cet article étudie l’expérience urbaine des habitantes des quartiers d’habitat irrégulier de la ville argentine de Rosario qui s’investissent dans des mouvements de chômeurs. L’engagement de ces femmes influe sur leur expérience urbaine, qui oscille alors entre circulation et inscription territoriale, du fait d’un rapport renouvelé au quartier. Toutefois, le maintien et l’extension de l’aire de mobilité des piqueteras restent incertains car en perpétuelle négociation. L’étude de cette expérience urbaine est ici privilégiée afin d’interroger le rôle de ces nouvelles formes d’action collective dans la construction de territoiresintermédiaires, d’où émergent d’autres centralités, des espaces de proximité ou de partage.
Abstract
This article studies the urban experience of women of slums who take part in unemployed workers movements in the city of Rosario, in Argentina. Their participation in these movements influences their urban experience, which then wavers between mobility and territorial rooting. However, the preservation and expansion of the area of mobility of piqueteras, in perpetual negotiation, remain uncertain. The study of their urban experience is privileged here to question the role of these new forms of collective action in the construction of intermediate territories, from which emerge other centralities, spaces of proximity or sharing.
Download the article in PDF to read it.
Download