Abstracts
Résumé
L’objectif de cette réflexion est de démontrer dans quelle mesure les représentations qu’un individu a de son milieu de vie influencent son engagement public à l’échelle urbaine. Les relations entre l’engagement public individuel et les représentations territoriales ont été relativement peu développées en science politique et en géographie. Or il existe une relation entre ces deux notions, si bien qu’il est possible de poser l’hypothèse que les représentations territoriales codéterminent l’engagement public individuel à l’échelle locale et urbaine. En s’appuyant sur une étude de terrain composée de deux échantillons de 26 personnes s’engageant différemment sur la scène publique locale, il est montré que la prise en compte de la place que revêt le territoire dans le parcours biographique du citoyen pourrait amener à une compréhension plus fine de l’engagement public individuel.
Abstract
The aim of this article is to explore the extent to which spatial representations influence individual involvement at the urban scale. The relations between spatial representations and individual involvement have received little attention in political science and geography. However, a relationship exists between individual involvement and spatial representations, making it possible to formulate the hypothesis that spatial representations co-determine individual involvement at the local and urban scale. Based on interviews with two samples of 26 persons involved in a different fashion on the local public scene, it is demonstrated that taking into account the importance of the territory in citizens’ lives could lead to a finer comprehension of individual public implication.
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Appendices
Notes
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[1]
Bernard Debarbieux et Martin Vanier, 2002, Ces territorialités qui se dessinent, Paris, Éditions de l’Aube.
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[2]
Sandra Breux, 2007, « Vie démocratique et indicateurs de participation à l’échelle municipale québécoise », dans Les indicateurs socioterritoriaux,Perspectives et renouvellement, sous la dir. de Gilles Sénécal, Sainte Foy, Presses de l’Université Laval, p. 189-221.
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[3]
Yves Lacoste, 1995, Dictionnaire de géopolitique, Paris, Flammarion ; et Alain Faure, 2006, Quelques éléments de réflexion sur la notion de territoire, Conférence Cap.Com au Sénat, [http://64.233.169.104/search?q=cache:OOHrVRh6sosJ:hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/11/32/59/PDF/CapcomTerritoire.pdf+Alain+Faure+ quelques+éléments+de+réflexion+sur+la+notion+de+territoire&hl=fr&ct=clnk& cd=1&client=safari], consulté le 17 novembre 2008.
-
[4]
Lorenza Mondada, 2003, « Représentation », dans Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, sous la dir. de Jacques Lévy et Michel Lussault, Paris, Belin, p. 790.
-
[5]
Serge Moscovici, 1961, La psychanalyse, son image et son public : étude sur la représentation sociale de la psychanalyse, Paris, Presses Universitaires de France, p. 302.
-
[6]
Moscovici (ibid.) précise : « Entre ces deux organisations psychologiques, l’une d’ordre purement intellectuel et l’autre à prédominance sensorielle, on en a toujours admis, statiquement, une troisième qui présente des propriétés mixtes. Le défaut de cette division topologique réside dans la séparation ou l’opposition qui s’établit entre la sphère cognitive et la sphère sensori-motrice. La représentation nous semble être non pas une instance intermédiaire, mais un processus qui rend le concept et la perception en quelque sorte interchangeables du fait qu’ils s’engendrent réciproquement. »
-
[7]
Id., p. 304.
-
[8]
Henri Lefebvre, 1980, La présence et l’absence. Contribution à la théorie des représentations, Paris, Casterman, p. 18.
-
[9]
Denise Jodelet, 1984, « Réflexion sur le traitement de la notion de représentation spatiale en psychologie sociale », Communications et Informations, vol. 6, nos 2-3, p. 14-41.
-
[10]
Antoine Bailly, 1995, « Les représentations en géographie », dans Encyclopédie de géographie, sous la dir. d’Antoine Bailly, Robert Ferras et Denise Pumain, Paris, Economica, p. 371.
-
[11]
Bernard Debarbieux, 2003, « Représentation », dans Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, op. cit., p. 791.
-
[12]
Kevin Lynch, 1998, L’image de la cité, Paris, Dunod, p. 2.
-
[13]
À titre d’exemple, en 1998, le numéro 25 de la revue Géographie et Cultures est consacré aux représentations urbaines.
-
[14]
Xavier Piolle, 1985, « Aménagements, représentations en actes, pouvoirs », dans Les représentations en actes, Actes du colloque de Lescheraines, Université scientifique et médicale de Grenoble, Institut de géographie alpine, p. 93.
-
[15]
Mario Bédard, 2002, « Une typologie du haut-lieu, ou la quadrature d’un géosymbole », Cahiers de géographie du Québec, vol. 46, no 127, p. 49-74.
-
[16]
Christiane Montpetit, Philippe Poullaouec-Gonidec et Geneviève Saunier, 2002, « Paysage et cadre de vie au Québec : réflexion sur une demande sociale émergente et plurielle », Cahiers de Géographie du Québec, vol. 46, no 128, p. 165-189.
-
[17]
Thierry Ramadier et Carole Desprès, 2004, « Les territoires de mobilité et les représentations d’une banlieue vieillissante de Québec », Recherches sociographiques, vol. XLV, no 3, p. 544.
-
[18]
Andrée Fortin, 2002, « Territoires d’appartenance », dans La banlieue revisitée, sous la dir. d’Andrée Fortin, Carole Desprès et Geneviève Vachon, Québec, Éditions Nota Bene, p. 133-151.
-
[19]
Nicole Brais et Nik Luka, 2002, « De la ville à la banlieue, de la banlieue à la ville : des représentations spatiales en évolution », dans La banlieue revisitée, op. cit., p. 151-181.
-
[20]
Id., p. 173.
-
[21]
Par relation dynamique, nous entendons le fait que le rapport qu’un individu entretient avec un territoire donné est constitué de représentations, qui sont susceptibles d’influencer les pratiques des individus sur ce même territoire, pratiques qui à leur tour influencent les représentations. Il y a un phénomène de rétroaction entre les représentations et les pratiques, au coeur de la relation qu’a un individu avec un territoire.
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[22]
Gabriel Almond et Sidney Verba, 1965, The Civic Culture : Political Attitudes and Democracy in Five Nations, an Analytic Study, Boston, Little Brown.
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[23]
Patrick Champagne et Renaud Patry, 2004, « La participation électorale dans les municipalités québécoises », Muni-Stat, vol. 1, n° 1, juin 2004.
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[24]
Dans un même ordre d’idées, mentionnons les travaux de Laurence Bherer, 1999, La participation des citoyens aux affaires municipales dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, mémoire de maîtrise, Université Laval, Département de science politique ; et de Vincent Hoffman-Martinot, 1992, « La participation aux élections municipales dans les villes françaises », Revue française de science politique, vol. 42, p. 3-35.
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[25]
Sandra Breux, Laurence Bherer et Jean-Pierre Collin, 2004, Les mécanismes de participation publique à la gestion municipale, Document remis à la section de la planification stratégique de la Ville de Gatineau, avril 2004 ; et Marie-Hélène Bacqué, Henri Rey et Yves Sintomer, 2005, Gestion de proximité et démocratie participative : une perspective comparative, Paris, La Découverte. Mentionnons également les travaux de Pierre Hamel (2008, Ville et débat public, agir en démocratie, Québec, Presses de l’Université Laval), qui ont mis en lien les mouvements sociaux urbains et les défis territoriaux posés notamment par la métropolisation et la gouvernance. Toutefois, il s’agit là d’une approche collective de la participation et non pas individuelle.
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[26]
Suzie Robichaud, 2003, Le bénévolat. Entre le coeur et la raison, Québec, Les éditions JCL.
-
[27]
André Thibault, 2002, Bénévolat, associations et pouvoirs publics. Défis et enjeux, Laboratoire en loisir et vie communautaire, [http://www.loisirquebec.com/forum/edition_2001/default.asp], consulté en septembre 2006.
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[28]
Marie-Marthe Brault, 1990, Le travail bénévole à la retraite, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture.
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[29]
Martha Radice, 2000, Feeling Comfortable ? Les Anglo-Montréalais et leur ville, Québec, Presses de l’Université Laval.
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[30]
Dan Ferrand-Bechmann, 2000, Le métier de bénévole, Paris, Anthropos, p. 20.
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[31]
Éric Gagnon et Andrée Fortin, 2002, « L’espace et le temps de l’engagement bénévole : essai de définition », Nouvelles pratiques sociales, vol. 15, no 2, p. 70. Dans un autre écrit, A. Fortin souligne également que la réalité paroissiale n’est plus le lieu du bénévolat.
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[32]
Michel Bussi, 2006, « L’identité territoriale est-elle indispensable à la démocratie ? », L’espace géographique, vol. 35, no 4, p. 334-339.
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[33]
Paul Villeneuve, Yvon Jodoin et Marius Thériault, 2007, « L’énigme de Québec… ou de ses banlieues. Une étude de géographie électorale », Cahiers de géographie du Québec, vol. 51, no 144, p. 375-399 ; et Alan R. Walks, 2004, « Place of Residence, Party Preferences, and Political Attitudes in Canadian Cities and Suburbs », Journal of Urban Affairs Association, vol. 26, no 3, p. 269-295.
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[34]
Yves Lacoste, 1995, Dictionnaire de géopolitique, op. cit.
-
[35]
Nous rappelons au lecteur que par « codétermination » nous entendons que : 1) il existe un processus de rétroaction entre les représentations territoriales et les pratiques, par conséquent les représentations territoriales participent à la détermination de l’engagement public individuel et vice versa ; 2) les représentations territoriales participent à la définition de l’engagement public, mais elles ne constituent pas les seuls éléments de réponse à la définition de cet engagement.
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[36]
Nous avons d’ailleurs développé la complémentarité de ces deux approches dans : Sandra Breux, 2006, « L’apport de la géographie des représentations à la sociologie politique », Cahiers de géographie du Québec, vol. 50, no 141, p. 507-513.
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[37]
Plus particulièrement, nous nous intéressons aux bénévoles en matière de loisirs (à savoir sport et culture) pour deux raisons : c’est la forme de bénévolat la plus courante et elle est souvent assimilée à un acte citoyen, ce qui, dans notre cas, pourrait être un élément de compréhension à la faiblesse des deux autres formes de participation.
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[38]
Nous avons aussi sondé la participation de ces personnes aux scrutins municipaux.
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[39]
Bailly, 1995, « Les représentations en géographie », p. 369-381.
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[40]
Guy Di Méo, 1991, « De l’espace subjectif à l’espace objectif : l’itinéraire du labyrinthe », L’espace géographique, no 4, p. 359-373 ; et Peter Gould et Rodney White, 1984, Cartes mentales, Fribourg, Éditions universitaires de Fribourg.
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[41]
Lorenza Mondada, 2000, Décrire la ville : la construction des savoirs urbains dans l’interaction et dans le texte, Paris, Anthropos, p. 172.
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[42]
Bernard Debarbieux, 1989, « Représentation de la haute montagne et nomination du territoire », dans Représenter l’espace. L’imaginaire spatial à l’école, sous la direction d’Yves André, Antoine Bailly, Robert Ferras, Jean-Paul Guérin et Hervé Gumuchian, Paris, Anthropos, p. 95-109.
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[43]
Mondada, Décrire la ville : la construction des savoirs urbains…, p. 25.
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[44]
La carte mentale dont nous parlons dans notre recherche est celle de la « perspective de la métaphore de la carte dans la tête », dans le sens où P. Gould et R. White (Cartes mentales, op. cit.) l’entendent. La carte mentale est donc un dessin qui exprime l’espace imaginé, représenté par l’individu. La directive est simple et volontairement large : on demande aux répondants de « dessiner leur quartier » sur une feuille blanche (format lettre) dans un temps limité à une quinzaine de minutes.
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[45]
Les informations contenues dans les cartes mentales sont complémentaires car leur réalisation n’a pas pu se faire dans des conditions similaires. Pour pouvoir passer outre les influences des caractéristiques socioéconomiques des individus sur les représentations territoriales, il convient de cibler le groupe à l’étude selon les mêmes caractéristiques socioculturelles. La carte mentale a d’ailleurs été utilisée en général dans des milieux scolaires, des classes, en raison notamment de la concentration socioéconomique qu’un tel regroupement favorise. En effet, « nombre de recherches montrent que les connaissances partagées ainsi que l’organisation de ces connaissances sous une forme spatiale diffèrent fortement selon des facteurs tels que l’âge, le sexe, le cycle de vie, le mode de déplacement, les activités, la durée de fréquentation des lieux, ou encore l’origine sociale ou culturelle des individus ». (Thierry Ramadier, 2003, « Les représentations cognitives de l’espace : modèles, méthodes et utilité », dans Espaces de vie. Aspect de la relations homme-environnement, sous la dir. de Gabriel Moser et Karine Weiss, Paris, Armand Colin, p. 178.) Le second inconvénient notoire est celui des conditions de production. Pour être pertinente et valide, la carte mentale doit être réalisée dans les mêmes conditions de temps (20 à 30 minutes dans les classes test d’Yves André) et sur le même support papier. Dans notre étude, ces conditions ne peuvent être pleinement respectées puisque les personnes ciblées ont pour unique point commun de s’investir dans la vie locale de leur ville. En dehors de cette caractéristique commune, l’âge, le sexe et la catégorie socioéconomique varient grandement. Dans ce contexte, la carte mentale est un support à l’entretien, un point final à l’entrevue, plus que le matériau central de la recherche. La carte mentale est à considérer comme un élément complémentaire à l’information reçue lors de l’entretien.
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[46]
Mondada, Décrire la ville : la construction des savoirs urbains…, p. 123.
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[47]
Les indicateurs choisis pour l’analyse des cartes mentales sont : structuration de l’espace (voies, noeuds, repères, limites), échelle (taille du dessin), forme (forme du dessin), nombre et nature des lieux dessinés, parcours dans le quartier, formes ouvertes/fermées, présence/absence humaine, présence/absence de lieux identifiés comme « politiques », présence/absence de dénomination politique. Bien entendu, nous ne présentons ici qu’une dimension de cette analyse (voir partie suivante).
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[48]
Jean-Pierre Paulet, 2000, Géographie urbaine. Paris, Armand Colin, p. 114.
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[49]
Jean-Yves Authier, 2002, « Habiter son quartier et vivre en ville : les rapports résidentiels des habitants des centres anciens », Espaces et sociétés, nos 108-109, p. 88-131.
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[50]
Laurence Bherer, 2003, Une lecture institutionnaliste du phénomène participatif. La politique consultative de la Ville de Québec, thèse de doctorat, Université Montesquieu Bordeaux IV, Institut d’études politiques de Bordeaux.
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[51]
Loïc Blondiaux, 2002, « Où en est la démocratie participative locale en France. Le risque du vide », Les Cahiers du Développement Social Urbain, vol. 35, p. 9-10.
-
[52]
André Thibault, 2002, Le bénévolat en loisirs, [http://nonprofitscan.imaginecanada.ca/files/fr/aiv/thibault_sr_french_web.pdf], consulté le 17 novembre 2008.
-
[53]
André Thibault, 2002, Bénévolat, associations et pouvoirs publics, Défis et enjeux, Laboratoire en loisir et vie communautaire, [http://www.loisirquebec.com/doc/file/A-Thibault.pdf], consulté le 17 novembre 2008.
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[54]
Les différents types de bénévolat qui composent notre échantillon dans différents organismes sont : organisation d’activités pour le club de l’âge d’or, organisation d’activités pour les femmes, organisation d’activités diverses (cuisines collectives, sorties), organisation et gestion de la salle de sport pour les femmes, club photos, club de mycologie et de minéralogie, fabrique de décor pour les festivités, membre bénévole du conseil d’administration, conservateur adjoint des Voltigeurs de Québec, ligue de hockey mineur, volière à papillons, Société historique de Sillery, accueil et réception des Amis du Musée de la civilisation, administration et gestion du club de basketball du Rouge et or de l’Université Laval. Les lieux où s’exerce un tel bénévolat, tels que cités par les personnes interrogées, sont : Montcalm, Limoilou, Saint-Sauveur, Saint-Pascal, Ville-Vanier, « À côté de place Alexandra », Saint-Sacrement, Sainte-Foy, Beauport, Sillery, Québec, Charlesbourg.
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[55]
Dans ces cas, les personnes ont été classées dans l’échantillon pour lequel elles ont été interrogées, c’est-à-dire leur appartenance au conseil de quartier.
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[56]
Jacques Lévy, 1994, L’espace légitime. Sur la dimension géographique de la fonction politique, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, p. 93.
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[57]
Nous rappelons au lecteur que nous ne présentons ici qu’une dimension d’une enquête plus vaste. (Voir Sandra Breux, 2007, De l’imaginaire géographique à l’acte politique. L’influence des représentations territoriales sur la participation politique individuelle à l’échelle locale et urbaine, thèse de doctorat, Université Laval, Département de géographie.)
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[58]
E = enquêtrice.
-
[59]
Anne Fournand, 2003, « Images d’une cité. Cartes mentales et représentations spatiales des adolescents de Garges-lès-Gonesse », Annales de géographie, no 633, p. 537-550.
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[60]
. Gilles Sénécal, 1992, « Les villages de la ville », dans Montréal,L’oasis du Nord, sous la dir. de Robert Boivin et Robert Comeau, Montréal, Éditions Autrement, p. 93.
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[61]
À des fins de clarté, nous appuyant sur Dominique Morin, Andrée Fortin et Carole Desprès (« À des lieues du stéréotype banlieusard : les banlieues de Québec construites dans les années 1950 et 1960 », Cahiers québécois de démographie, vol. 29, no 2, p. 335-356 », op. cit.), nous avons distingué : les quartiers du centre-ville de l’ancienne ville de Québec (Vieux-Québec, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Roch, Saint-Sauveur, Montcalm, Saint-Sacrement et Limoilou),les quartiers périphériques de l’ancienne ville de Québec (Duberger, Neufchâtel par exemple),les quartiers des anciennes villes de banlieues (Sainte-Foy, Sillery, Charlesbourg, Vanier, Loretteville etc.).
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[62]
Fortin, « Territoires d’appartenance », p. 133-151.
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[63]
Sénécal, « Les villages de la ville », p. 94.
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[64]
Yves André, 1989, « Les cartes mentales », dans Représenter l’espace. L’imaginaire spatial à l’école, op. cit., p. 166.
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[65]
Alexandra Daris, 2002, « Mobilité et vie sociale : entre le quartier et l’ailleurs », dans La banlieue revisitée, op. cit.
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[66]
Id., p. 185.
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[67]
Philippe Gervais-Lambony, 2004, « De l’usage de la notion d’identité en géographie. Réflexions à partir d’exemples sud-africains », Annales de géographie, nos 638-639, p. 469-488.
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[68]
Sandra Breux, 2007, De l’imaginaire géographique à l’acte politique. L’influence des représentations territoriales sur la participation politique individuelle à l’échelle locale et urbaine, thèse de doctorat, Département de géographie, Université Laval.