Abstracts
Résumé
Si les revendications identitaires remettent en question l’appartenance à la nation, elles peuvent aussi contribuer à un élargissement de la culture publique commune. Dans la mesure où elle évite les écueils que constituent tant le libéralisme procédural que le nationalisme, la culture publique commune peut être le lieu d’émergence d’un patriotisme républicain moderne. Après avoir analysé la conception libérale, républicaine classique et nationaliste de la communauté, et en s’appuyant sur les travaux de Quentin Skinner et de Maurizio Viroli, l’auteur montre que le patriotisme républicain permet de concilier la liberté négative et la liberté politique, tout en faisant place au pluralisme culturel.
Abstract
The politics of identity can undermine the sense of belonging to the nation; it can also contribute to an enlargement of the shared public culture. By avoiding the reductionism of procedural liberalism and the excesses of nationalism, the shared public culture can witness the emergence of a modern republican patriotism. The author first discusses the conception of community offered by liberalism, classical republicanism, and nationalism. Drawing on the work of Quentin Skinner and Maurizio Viroli, the author then shows how republican patriotism can reconcile negative freedom and political liberty, as well as accommodate cultural pluralism.
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